Accueil > Le Mag > Orientation scolaire & éducation : que s’est-il passé en 2016 ?

L’année 2016 s’achève. C’est l’occasion de dresser une courte liste des événements qui ont marqué, peu ou prou, l’actualité de l’orientation scolaire et de l’éducation en France et ailleurs.

Tonavenir.net s’associe à Studyrama

Depuis quelques mois, le premier réseau de Conseillers en orientation scolaire personnalisée s’est rapproché du leader des contenus sur l’orientation et la formation. Tonavenir.net bénéficie désormais du partenariat noué avec Studyrama pour assurer son développement. L’enseigne fondée par Sophie Laborde-Balen a d’ores et déjà entamé des actions pour trouver de nouveaux franchisés.

Pisa 2016 : peut mieux faire !

Classée 26e sur 70 pays évalués, la France conserve sa place de 2012 et demeure largement devancée par des nations telles que le Vietnam, Macao, l’Estonie, la Slovénie… En cause selon l’étude Pisa 2016, qui s’intéresse aux performances des écoliers du primaire depuis 2005 et des collégiens depuis 2010, une faible appétence pour les sciences des élèves de l’hexagone et des carences avérées en matière de soutien des plus défavorisés.

Commentant ces résultats, l’actuelle Ministre de l’Éducation a rejeté les « polémiques stériles et les oppositions court-termistes ». Pour Najat Vallaud-Belkacem, l’influence de la réforme entamée en 2012 ne pourra être appréhendée qu’à partir de 2024. Un peu de patience donc.

étudier ensemble

Bac 2016 : record battu !

Avec 88,5% de réussite, le cru 2016 devance légèrement celui de l’année précédente (87,9% de bacheliers). Essentiellement grâce aux bons résultats obtenus par les lycéens en Bac professionnel. Et puis le Ministère vient de publier les dates des sessions du baccalauréat 2017 : les lycéens des séries générale et technologique plancheront sur leurs sujets du jeudi 15 au jeudi 22 juin. Du 15 au 21 juin pour ceux des bacs pros.

diplôme bac orientation scolaire

Logiciel APB,  le mal-aimé de l’orientation scolaire !

Lycéens sans affectation, demandes obstinées de clarification du code source de la part de l’association Droits des lycéens, changements réguliers du fonctionnement de la plateforme… Comme chaque année, APB a beaucoup fait parler de lui. Heu-reu-se-ment il y a Tonavenir.net et ses Pass Inspiration et Sérénité, qui soulageront les élèves et leurs parents hésitants durant cette phase capitale des inscriptions.

logiciel APB

Brexit : exit les études au Royaume-Uni ?

Le 24 juin 2016 a-t-il sonné le glas d’une expérience estudiantine au Royaume-Uni ? Pas tant que le pays de sa Gracieuse Majesté n’est pas effectivement sorti de l’UE estime la plupart des commentateurs. Les échanges dans le cadre du programme Erasmus, les frais de scolarité ou la nécessité d’un visa ne sont donc pas (encore) à l’ordre du jour.

Précarité des jeunes : la hausse de la honte !

L’information n’a pas fait les gros titres de la presse hexagonale. Elle n’en demeure pas moins tristement significative d’une paupérisation accrue de certains des plus jeunes de nos concitoyens. Selon le Baromètre 115 publié il y a quelques jours par la FNARSFédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale, la proportion des 18/24 ans cherchant un hébergement a augmenté de plus de 10% en l’espace d’un an (contre +6% pour l’ensemble des demandeurs). Faute de places disponibles, seuls 30% de cette population ont pu bénéficier d’un hébergement.

Des statistiques à rapprocher de l’Enquête « Sans-domicile », réalisée en 2012 par l’INSEE et l’INEDInstitut National d'Etudes Démographiques, selon laquelle 14% des adultes sans domicile ont fait des études supérieures et 10% en sont sortis diplômés.

Dans un article rédigé à partir de cette étude, Philippe Cordazzo et Nicolas Sembel vont plus loin :

(…) Parmi les sans‑domicile sortants du supérieur, nous avons pu estimer que 14 % ont connu une première situation de sans‑domiciliation au cours de leurs études. Cette valeur varie de 6 % pour les diplômés à 31 % pour ceux ayant fait des études supérieures mais non diplômés. Ce résultat fait émerger des situations de sans domiciliation pendant les études comme facteur aggravant de la non‑réussite scolaire. En effet, il semble bien que pour ces jeunes ayant connu la sans‑domiciliation pendant leurs études et que celle‑ci ait joué un rôle de frein prépondérant dans la non‑obtention du diplôme.

C’est à se demander s’il ne conviendrait pas de revoir certaines priorités ? À se demander si certains investissements (des hébergements suffisants pour les étudiants par exemple) ne seraient pas préférables à d’autres (une tablette numérique pour les collégiens par exemple) ? S’il ne faudrait pas « donner la priorité à l’autre » dirait Lévinas.