Accueil > Le Mag > Programme Grande Ecole de l’Ipag : un Master et plus si affinités

Comme beaucoup de ses consoeurs, l’IPAG Business School propose un Programme Grande Ecole (PGE). Cette formation de niveau BAC+5 est composée d’un 1er cycle d’études de 3 ans dédié à l’acquisition de savoirs fondamentaux et d’un second cycle de spécialisation de deux ans supplémentaires.

Visé par l’Etat, le PGE de l’IPAG confère le grade très officiel de Master. Il donne aussi la possibilité d’accéder à un double diplôme international.

accréditation EPAS

Cette présentation succincte commune à la plupart des formations équivalentes ne saurait suffire à faire un choix éclairé.

Le PGE de l’IPAG Business School a d’autres atouts…

Certes, les liens de partenariat tissés avec les entreprises et les formations internationales offrent l’opportunité de mettre en application ce qui a été appris en cours.

Mais l’IPAG a plus à octroyer à ses étudiant.e.s.

Dispensé sur les campus de Paris ou de Nice, le PGE de l’IPAG peut être appréhendé à l’aune des singularités de l’école tout entière :

Programme Grande Ecole IpagL’IPAG labellisée EESPIG

Fondée il y a plus d’un demi-siècle, cette association loi de 1901 à but non lucratif est membre de la Conférence des Grandes Ecoles et détentrice du label EESPIG.

Cette qualification est accordée à une soixantaine d’établissements seulement par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

L’IPAG au classement Shanghai 2020 d’Economie

Depuis sa création en 2009, le laboratoire de recherche de l’IPAG sert d’incubateur pédagogique pour l’ensemble des formations dispensées.

Ses travaux en économie et en finance permettent à l’école de figurer au célèbre classement de Shanghai depuis 2016.

L’ouverture d’esprit au programme de l’IPAG

Si l’essentiel de l’enseignement est consacré à des disciplines telles que le marketing, la vente, la communication, le management, la finance, l’entrepreneuriat, le droit des affaires… l’IPAG souhaite doter ses étudiants d’une certaine ouverture d’esprit par le biais d’enseignements spécifiques (théâtre avec des comédiens professionnels, cuisine dans un restaurant étoilé…).

Ces passerelles « Culture & découverte », tout comme la cinquantaine d’associations sociales ou environnementales mobilisées, participent à l’épanouissement des étudiants et stimulent leurs facultés d’adaptation et leur créativité.

Which language will you speak at IPAG ?

Avec une dizaine de langues vivantes étrangères proposées (anglais, espagnol, portugais, arabe chinois, russe…), l’IPAG se veut résolument tournée vers l’international; un choix cohérent avec les particularités du PGE : 3e année sur l’un des 135 universités étrangères partenaires, possibilité de double diplôme en 5e année, spécialisations géographiques avec les « Tracks »…

Vous ne resterez jamais seul.e à l’IPAG

Enfin, parce qu’elle une école à taille humaine, l’IPAG s’attache à accompagner individuellement chaque étudiant sur tous les aspects liés à son orientation professionnelle (coaching personnalisé, aide à la recherche d’un stage ou d’un emploi, rencontres avec des professionnels…).

Le Programme Grande Ecole de l’IPAG Business School en 10 points clés

  1. Accessible dès la 1ère année aux bacheliers (concours Sesame)
  2. Deux sessions de rentrée (février et septembre)
  3. Deux campus (Paris et Nice)
  4. Stages en entreprises de 8 semaines minimum dès la 1ère année
  5. Jusqu’à 3 langues vivantes enseignées (parmi 9)
  6. Des frais de scolarité inférieurs à 10 000€/an
  7. Un diplôme de Master visé et une possibilité de double diplôme international (au choix parmi 5)
  8. 6 majeures de spécialisation au choix en 4e année et 10 en 5e année
  9. Plusieurs business games de mise en application des apprentissages
  10. Un accompagnement individuel et des événements d’intégration dès la 1ère année

Programme Grande Ecole de l’IPAG : l’entretien découverte

Lydie Génin, Directrice opérationnelle du Programme Grande École de l’IPAG, et Solène Labeau, étudiante en 2e année du PGE de l’IPAG, ont bien voulu répondre à nos questions.

picto tonavenirEn raison de la situation sanitaire, de nombreuses écoles de commerce ont systématisé avec plus ou moins de succès la pratique de l’e-learning; qu’en est-il à l’IPAG ?

directrice PGE ipagLydie Génin • La place du e-learning dans notre pédagogie était une réflexion que nous menions depuis longtemps. Bien avant la pandémie, nous avions déjà eu l’occasion de mettre en place des cours à distance, durant une semaine par semestre en Programme Grande École, afin d’avoir un retour sur expérience des étudiants et des professeurs et d’appréhender de nouvelles pratiques pédagogiques.

La grève des transports à Paris, en décembre 2019, a constitué un premier test à plus grande échelle et lorsque le premier confinement a été annoncé par le Président de la République en février 2020, tous les professeurs, permanents ou vacataires, ont pu compléter leur formation à la maîtrise des outils digitaux indispensables.

Disons donc que la crise a été un catalyseur dans le processus de digitalisation de notre école…

et qu’aujourd’hui nous fonctionnons sur un système mixte « présentiel/distanciel » nous permettant de nous adapter immédiatement aux directives gouvernementales sans qu’il y ait de discontinuité pour nos étudiants en termes d’apprentissage.

salle de classe ipagComme pour beaucoup de gens, le quotidien des étudiants est aujourd’hui source d’incertitudes et nous avons tout mis en œuvre pour que la qualité de leurs cours n’en soit pas une.

Et au-delà du e-learning, nous tenions également à ce que tous les services aux étudiants (coaching, incubation, aide à la recherche d’un stage et d’alternance…) et les évènements qui rythment leur vie à l’IPAG (forums de recrutement, business games, rencontres avec des professionnels…) soient assurés à distance, dans la mesure du possible.

Idéalement, nous aimerions tous les accueillir en présentiel, notamment sur notre nouveau campus de Beaugrenelle inauguré en début d’année, mais comme tout établissement d’enseignement supérieur, nous nous adaptons.

Une chose est certaine : pour nos étudiants, nous nous devons d’être un repère stable au milieu de la crise que nous traversons.

picto tonavenirLes enseignements théoriques et l’approche pédagogique « fondée sur l’expérience » proposés dans le cadre de la formation PGE de l’IPAG sont-ils compatibles avec les contraintes de distanciation imposées par Covid-19 ? Qu’en sera-t-il par exemple des stages en entreprise, à l’international, du Parcours X’Trem… ? Peut-on parler de décalage entre la promesse pédagogique détaillée sur le site web de l’IPAG et la réalité de ce qui pourra être fait ?

Effectivement, cette approche pédagogique qu’apprécient nos étudiants et qui intéresse nos candidats doit être adaptée au contexte mais notre philosophie reste la même.

À titre d’exemple, les quelques stages ou alternances annulés au plus fort des restrictions sanitaires ont été remplacés par des stages en télétravail, des missions de conseil aux entreprises, à distance, ou des missions d’intérêt général et citoyennes.

PGE ipag business schoolCes expériences ont certes été différentes mais elles ont eu le mérite d’exister, d’être enrichissantes et de permettre à nos étudiants d’ajouter une ligne supplémentaire à leur CV quand d’autres écoles ont fait le choix d’annuler purement et simplement certains stages.

Pour ce qui est des séjours internationaux, qui est une promesse pédagogique que nous faisons notamment à tous les étudiants du Programme Grande École, nous ne pouvons pas leur faire croire que la crise n’a aucun impact.

Cependant, nos étudiants et le service international de l’IPAG ont fait preuve d’une formidable capacité d’adaptation pour que tous ceux qui le souhaitent puissent partir en stage ou en séjour d’études à l’étranger.

Pour cela, il a parfois fallu changer de destination au dernier moment en fonction de l’ouverture ou non des frontières, privilégier les échanges avec certaines universités partenaires et en dernier recours, suivre les cours de l’université partenaire à distance.

S’agissant des parcours que l’on appelle « X’Trem », consistant à faire acquérir à nos étudiants des qualités indispensables à l’exercice du management à travers des expériences collectives originales, ils ont vocation à perdurer.

Qui pourrait prédire avec certitude aujourd’hui que nos étudiants ne pourront pas partir l’an prochain en stage commando à l’école militaire de Saint-Cyr, en randonnée par grand froid dans le Jura ou sur un voilier au large des Glénans ?

Quant aux autres évènements qui permettent l’apprentissage par la pratique, si cher à l’IPAG, nous les digitalisons autant que possible.

Ce fut le cas par exemple pour de nombreux business games, pour les semaines internationales ou pour le challenge annuel Negoc’IPAG qui a rassemblé en février plusieurs centaines d’étudiants et dix entreprises qui sont partenaires de l’école depuis des années maintenant (Randstad, Lidl, La Martiniquaise, LCL…).

picto tonavenirLes étudiants de 4e année de l’Ipag peuvent opter pour l’une des 6 spécialisations proposées, puis l’une des 10 en 5e année; si certaines spécialisations se complètent (ex : Majeures International Business & Supply Chain en 4e et 5e année), qu’en est-il des étudiants qui envisageraient une majeure différente en 4e et en 5e année ? Serait-il par exemple envisageable ou même opportun de choisir une Majeure Finance, Audit et Contrôle en 4e année et une Majeure Management des Ressources Humaines et RSE en 5e ?campus nice ipag

Comme vous avez pu le remarquer, il y a des majeures de 4e année qui donnent « naturellement » accès à certaines de 5e année.

Soit les étudiants approfondissent leurs connaissances sur deux ans (Ressources Humaines, Entrepreneuriat, Business and Supply Chain, International Management), soit ils se spécialisent davantage en 5e année (Marketing digital, BtoC, Stratégie commerciale, Finance d’entreprise, Finance de marché, Gestion de patrimoine) après une 4e année de tronc commun à étudier le marketing ou la finance dans leur globalité.

Cela étant dit, il y a toujours des projets professionnels qui justifient que le parcours de certains étudiants sorte des sentiers battus.

Est-ce qu’il est possible de choisir la majeure Entrepreneuriat après une année en Marketing et Stratégie commerciale ? Oui. Existe-t-il d’autres passerelles ? Oui.

De manière concrète, nous étudions les demandes des étudiants au cas par cas afin de leur proposer le parcours qui corresponde parfaitement à leur projet professionnel.

Nous avons la même problématique pour les possibilités de double-diplôme du PGE, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Russie. Certains s’adressent « naturellement » aux étudiants de telle ou telle spécialisation ou majeure mais lorsque le niveau de l’étudiant et son projet professionnel le justifient, nous sommes à l’écoute.

programme grande école ipag

picto tonavenirVous êtes en 2ème année du Programme Grande École de l’IPAG; pour quelles raisons avoir choisi cette formation ?

étudiante ipagSolène Labeau • À la sortie du Lycée, j’étais certaine de vouloir entrer dans une école de commerce mais j’avais une idée encore assez vague du marketing, de la finance ou du management et je ne savais pas précisément quel métier je voulais exercer.

En d’autres termes, j’avais besoin de temps pour trouver ma voie et sur ce point, un Programme Grande École comme celui de l’IPAG répondait parfaitement à mes attentes en me permettant de me spécialiser de manière ultra progressive.

À l’occasion des épreuves orales du concours SESAME, j’ai eu un véritable coup de cœur pour l’IPAG, un sentiment que j’arrive à expliquer avec le recul aujourd’hui. En échangeant avec des étudiants et des professeurs avant mon entretien avec le jury, j’ai pu constater que l’ouverture d’esprit et l’ambiance multiculturelle n’étaient pas que des promesses à l’IPAG.

Je me suis sentie chez moi, prête à m’épanouir aux côtés de personnes qui partagent les mêmes valeurs que moi. J’ai donc choisi l’IPAG plutôt qu’une autre école de commerce à l’issue du concours.

Aujourd’hui, je ne regrette pas mon choix. J’en sais beaucoup plus sur moi-même et mon projet professionnel s’éclaircit de semaines en semaines. J’ai découvert que j’avais finalement un très grand intérêt pour le management plutôt que pour la finance et que je me spécialiserai sans doute en International Management en cycle Master.

picto tonavenirDepuis l’apparition de la crise épidémique, qu’est-ce qui a concrètement changé dans votre quotidien d’étudiant à l’IPAG ?

Pour les cours, je dois dire que ça s’est plutôt bien passé. Du jour au lendemain, on s’est mis à les suivre à distance mais on était déjà habitués à utiliser des outils comme TEAMS donc le changement s’est fait de manière fluide. C’est sûr que je préférerais avoir un prof en face de moi mais l’interaction reste possible et puis il y a pas mal de travaux en groupe, ce qui permet de ne pas avoir l’impression d’être seul face à son écran toute la journée.

En revanche, pour la vie étudiante, c’était plus brutal.

campus paris ipagQuand il y a eu le premier confinement, j’étais en première année et on apprenait à tous se connaître, à se voir en dehors des cours, on avait plein d’évènements organisés par le BDE, par le BDS ou d’autres associations… D’un coup, tout semblait s’arrêter.

On a mis quelques semaines à s’adapter et il a fallu en quelque sorte « digitaliser » notre vie en communauté.

À titre d’exemple, je suis membre de l’association IPAG Cinéma et, comme vous l’imaginez, ça a été compliqué avec l’annulation de toutes les projections et des festivals auxquels nous devions participer mais on a trouvé d’autres moyens pour faire vivre notre association.

Aujourd’hui, on fait pas mal de critiques sur des films plus anciens, on organise des quizz sur le cinéma ou encore des « Netflix Party » qui nous permettent de regarder un film tous ensemble et de réagir en direct dans un chat… c’est moins bien qu’une projection sur grand écran suivie d’un débat mais ça permet de recréer du lien.

On a hâte de se retrouver et de mettre en œuvre les projets que nous sommes en train de préparer.

picto tonavenirComment vivez-vous cette situation et comment envisagez-vous l’avenir ?

Étonnamment, je la vis plutôt bien. Quand je pense aux étudiants en fac qui n’ont que des cours magistraux ou presque, pas de stage prévu ou de missions associatives à mener, je me dis qu’on est assez chanceux d’être dans une école de commerce comme l’IPAG. Rien que le fait d’avoir un stage obligatoire chaque année, ça nous permet à tous d’avoir une vie presque « normale », de sortir de chez nous parfois, de rencontrer du monde et d’être en interaction avec de nouvelles personnes.

Concernant l’avenir, je reste malgré tout positive. C’est vrai qu’en pensant à mon prochain séjour d’études à Séoul et à mon futur stage, à Dublin idéalement, je ne suis pas certaine à 100% que tout se passe exactement comme prévu mais j’essaye de vivre au jour le jour.

Je ne dis pas que tout le monde partage mon optimisme mais l’école s’est montrée très présente jusqu’à aujourd’hui, en particulier aux côtés de camarades en difficulté financière ou qui avaient des grosses baisses de moral.

En attendant des jours meilleurs, nous devons rester soudés.