« Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ». L’aphorisme d’Antoine de Saint-Exupéry aurait pu servir de présentation liminaire à Projet Primant. A ceci près que l’avenir dont il est question est assez largement prévisible puisqu’il concerne la Première Année Commune aux Etudes de Santé, plus connu sous l’acronyme de PACES.
Une année pavée de souvenirs studieux pour celles et ceux qui s’y sont frottée et un avenir empreint d’appréhensions vagues pour les futurs bacheliers qui envisagent une carrière de médecin, de sage-femme, de pharmacien, de kinésithérapeute, de dentiste ou d’ergothérapeute.
En PACES, beaucoup de candidats et peu d’élus !
L’année dernière, ils étaient plus de 37.000 à tenter leur chance sur la plateforme d’inscription APB. 37.000 bacheliers (de S en très grande majorité) convaincus d’être capable de s’adapter à ce format d’études si particulier et si nouveau pour eux que constitue l’université. 37.000 jeunes persuadés de surmonter les quantités astronomiques de contenus à apprendre dans un laps de temps réduit.
Moins de 8000 d’entre eux verront leurs espoirs aboutir. Près d’un 1 sur 2 s’arquebouteront une seconde année durant, tandis que les autres opteront pour d’autres voies fort éloignées de leurs rêves hippocratiques : commerce, ingénieur, 1ère année de licence…
Mais alors comment faire ? Comment accroître le taux de réussite d’un bachelier en PACES (estimé à 8%), alors qu’il se trouve en concurrence frontale avec près de 40% de « doublants » et qu’il est contraint par un numerus clausus qui limite l’accès à cette formation « en tension » ?
Préparer PACES implique d’anticiper
C’est l’idée défendue par le fondateur de Projet Primant. Pour accroître leur probabilité de succès, Elie Sacha Dahan a développé une classe préparatoire dédiée aux élèves de Première et de Terminale. Les formations comprennent à la fois des cours dispensés tous les mercredis de septembre à mai par des professionnels de santé, mais aussi un accès à une plateforme en ligne sur laquelle les stagiaires pourront compléter et tester leurs acquis, grâce à des vidéos, des QCM, des corrigés…
Cette préparation qui aborde plus de la moitié du programme de PACES dans toutes les matières, s’inscrit dans un processus pédagogique et un planning qui permettent aux lycéens de réviser aussi leurs cours en vue d’obtenir leur bac.
Et les résultats annoncés par Projet Primant paraissent à la hauteur de cette promesse qui tend à rendre possible un avenir en définitive prévisible :
68% des stagiaires Projet Primant réussissent leur concours
dès la première année.
Il y a quelques semaines, Tonavenir.net a fait la belle rencontre de ce jeune externe souriant de 25 ans dans les locaux de son partenaire : le lycée parisien Saint-Hilaire
Entretien avec Elie Sacha Dahan
Pourquoi ce nom, Projet Primant ?
Le principe du concours PACES repose sur l’assimilation d’une très grande quantité de savoirs à assimiler en très peu de temps. C’est un très grand défi, car il y à peu de reçus parmi les candidats et beaucoup de redoublants ! Les jeunes bacheliers, les primants, sont donc désavantagés par ceux qui ont redoublé leur année de PACES. Notre but est de mettre à niveau les futurs candidats directement depuis le lycée afin qu’ils puissent rivaliser efficacement avec les autres adversaires du concours. C’est notre projet : anticiper pour mieux réussir !
Au regard des prestataires existants, quelles sont les particularités de Projet Primant ?
Nous avons la chance d’être experts en matière d’anticipation, car nous en avons créé le concept ! Préparer son entrée en PACES était une initiative novatrice et audacieuse, qui a fait ses preuves aujourd’hui. Nous avons continuellement le souci de nous renouveler pour accompagner d’autant plus nos étudiants. Il était donc tout naturel de nous mettre à l’ère du 2.0 en créant notre plateforme de cours et d’entraînement en ligne afin de garder le lien et la pédagogie avec nos étudiants une fois qu’ils ont quitté la salle de cours. Enfin, nous sommes très fiers de leur organiser chaque année des ateliers de spécialité où ils découvrent certains aspects de la pratique médicale, des conférences de méthodologie et d’orientation mais aussi des séances de coaching individuelles, car chaque ambition est unique.[/fusion_text]
Quel type de partenariat avez-vous noué avec l’École Saint-Hilaire et en quoi est-il intéressant pour vos élèves ?
Le lycée Saint-Hilaire est un partenaire privilégié en matière d’anticipation à l’enseignement supérieur. Année après année, les classes du Projet Primant sont accueillies à bras ouverts par les équipes du lycée Saint-Hilaire qui collaborent avec nous afin de faciliter au maximum le déroulement de l’année de préparation. Nous bénéficions de salles toutes équipées, que nous pouvons utiliser sans réserve même durant les vacances scolaires. Notre partenariat nous permet d’avoir un collaborateur de choix, puisque le lycée est aussi spécialisé en précocité intellectuelle. Nous recevons leurs candidats potentiels et formons les étudiants déterminés à entrer en année de PACES. Devant le succès de la classe préparatoire aux professions médicales, nous collaborons également pour mettre en place beaucoup d’autres filières anticipées notamment aux écoles de commerce, de lettres et de langues.
Avez-vous pu chiffrer l’efficacité de votre méthode sur les résultats à la PACES ?
Le suivi de nos élèves est le point central de notre formation. Il nous permet de rester proche d’eux et d’apprécier l’efficacité de notre enseignement. Ainsi, après 6 années de formation, nous sommes fiers d’afficher un taux de réussite avoisinant les 70%, soit plus de deux élèves sur trois qui obtiennent la profession médicale de leur choix à l’issue de l’année de PACES. Grâce à la confiance que nous leur donnons et grâce à l’efficacité de notre équipe de formateur et de coachs, nous faisons passer l’étudiant du statut d’élève à celui de collaborateur. L’élève et l’équipe s’investissent conjointement dans une seule et même démarche.
C’est en multipliant les domaines d’accompagnement et en créant un lien durable et permanent avec nos élèves que nous multiplions par 7 leurs chances de réussite à l’examen.
Pouvez-vous donner un exemple de méthode utilisée pour améliorer la vitesse d’acquisition de connaissances ?
Notre travail est d’homogénéiser le programme des différentes facultés de France et de l’adapter à nos élèves qui sont encore au lycée. C’est un challenge qui, pour être relevé, doit mobiliser toute la multiplicité des formats d’enseignement. Ainsi, après une période de transmission des savoirs fondamentaux, nous mettons en place la classe inversée. C’est une méthode à travers laquelle l’élève découvre son cours en autonomie puis se rend en classe pour intégrer les notions grâce à l’entraînement et en l’occurrence les questions à choix multiples (QCM).
Nous organisons également des séminaires interactifs de révisions durant les vacances. L’étudiant se rend en cours, et plutôt que de prendre des notes, il répond via une tablette à des questions qui sont immédiatement corrigées par le formateur, et qui voit ainsi en temps réel où les étudiants ont le plus de difficultés. Notre plateforme en ligne nous aide également à transmettre des savoirs sous d’autres formats comme la vidéo et des logiciels en 3 dimensions pour parler de molécules ou du corps humain, mais aussi de communiquer avec nos étudiants en temps réel, et ceci même depuis leurs téléphones !