Accueil > Le Mag > Prépa ECG : la CPGE WeiD vise le top 3 des Grandes écoles de commerce

WeiD Education a soufflé sa première bougie à la rentrée 2023. Niché au coeur de Paris, le campus germanopratin de WeiD offre tous les services que requiert une préparation Économique et Commerciale voie Générale (ECG) aux concours des grandes écoles de commerce et de management.

campus parisien weid

Prépa ECG WeiD : un pari risqué ?

Certains ont dû se gausser. Était-il opportun de lancer une nouvelle classe préparatoire ECG en 2022 au regard de la baisse continue des inscriptions post-prépas depuis plusieurs années ?

Réforme du lycée, disparition concomitante des CPGE ECE (économique et commerciale option économique) et ECS (économique et commerciale voie générale), essor des formations post-bac (Bachelor en particulier) et recours aux ATS (admissions sur titre) préfiguraient un avenir incertain pour les CPGE.

Avenir d’autant plus sombre que certaines formations post-bac ont su hisser leurs programmes Grandes écoles dans le top 20, voire le top 10 pour quelques-unes. Pourquoi alors opter pour deux, voire trois années préparatoires chronophages et exigeantes quand les concours post-bac offrent aux néo-bacheliers la possibilité d’un parcours plus confortable ?

WeiD révolutionne les classes préparatoires aux grandes écoles

L’éducation tend à devenir un marché sur lequel une tendance se dessine : la désinformation. Quelle vérité révèlent les classements des classes préparatoires lorsqu’ils sont publiés sur plusieurs années successives pour masquer un déclin des résultats, lorsqu’est fait un usage croissant d’une seconde marque, quand ce n’est pas trois, lorsque des candidats jugés insuffisamment préparés sont déclarés « libres » pour ne pas affecter les statistiques ?
WeiD

Le décor est planté. Il ne plongera pas dans l’ataraxie les acteurs visés.

C’est que les deux fondateurs de WeiD, David Colle et Simon Chaussende, partagent une conviction commune :

Les années de classe préparatoire demeurent les plus formatrices, les plus révélatrices de capacités de travail et d’agilité intellectuelle.

Pour le Professeur en classes préparatoires HEC depuis 20 ans et l’ex HEC Paris, comme pour les illustres enseignants qui constituent le corps professoral de WeiD, la classe préparatoire aux grandes écoles forme des Hommes libres.

LES PARTICULARITÉS DE LA PRÉPA ECG WEID

  1. Enseignement des Mathématique appliquées ET des Mathématiques approfondies en 1ère année pour un choix approprié en seconde année.
  2. Professeurs spécialistes de leur matière, passionnants, passionnés et engagés dans la réussite de leurs étudiants.
  3. Aide au choix du projet professionnel avec la possibilité de choisir une Majeure (droit, finance, environnement, « tech », culture, luxe…) qui permet d’accéder à des événements thématiques.
  4. Oraux d’entraînement (khôlles) qui privilégient le fond à la forme et tiennent compte des spécificités des écoles présentées.
  5. Approche revisitée du cours d’économie, sociologie, histoire (en trois temps).
  6. Conditions d’études optimales : classes à effectif réduit, accès au campus 7/7j, attribution d’un mentor alumni à chaque étudiant…
  7. Des modalités d’admission claires et ouvertes : sélection sur dossier, puis entretien. 3 étudiants par classe sont dispensés de frais de scolarité.
résultats d'admission CPGE WeiD
résultats d'admission CPGE WeiD
résultats d'admission CPGE WeiD

Telle qu’imaginée par WeiD, la classe préparatoire aux grandes écoles est un levier incomparable d’acquisition…

  • d’une solide culture générale,
  • d’un esprit de synthèse développé,
  • d’une impressionnante faculté d’adaptation,
  • d’une méthodologie de travail efficiente,
  • d’une capacité d’éloquence fondée sur les connaissances et non la posture…

« Un avantage dans la vie quotidienne : celui de comprendre le monde pour pouvoir y trouver librement sa place. » dirait Bénédicte Ourbak, Professeur au sein du Collège de Géopolitique de WeiD.

Des acquis qui serviront toute leur vie celles et ceux qui en bénéficieront et dont sont friands de nombreuses grandes entreprises.

Pour ces raisons, les fondateurs attachent énormément d’importance à la façon dont ces années d’implication conséquentes réclamées aux étudiants doivent être occupées.

CPGE WeiD

PRÉPA ECG WeiD : L’ENTRETIEN DÉCOUVERTE

Simon Chaussende et David Colle (fondateurs de WeiD Education), et Quentin Brisemur, étudiant en X année de classe prépa ECG, ont accepté de répondre à nos questions.

classe prépa ECG weid

picto tonavenir« Désinformation publicitaire et classements trafiqués » se développeraient chez certains acteurs de l’éducation. Pouvez-vous étayer ces constats et nommer ceux à qui vous pensez ?

Simon CHAUSSENDE & David COLLE • Que diriez-vous si Citroën ou Volkswagen généralisaient à l’ensemble de leur marque les résultats des crash-tests de leurs berlines seulement alors que les voitures de moindre prix n’y ont pas été soumis ?

Ce qui ferait scandale – et serait sanctionné – dans certaines branches de l’alimentation, de l’industrie, des services… est passé sous silence dans l’éducation.

Soyons clairs : les prépas publiques ont un nom et un seul. WeiD aussi. Avoir plusieurs « noms » ou « marques », a un but évident : ne faire état des statistiques de réussite et d’intégration aux écoles que sur les meilleurs étudiants en omettant les autres… qui peuvent être très, très nombreux.

En effet, certaines se permettent même d’exiger de certains étudiants (ayant pourtant cher payé leur année) qu’ils s’inscrivent en tant que « candidats libres », c’est-à-dire prétendent n’être affiliés à aucune prépa…

Ainsi peuvent-elles apparaître dans des classements de journaux « traditionnels » en n’ayant déclaré que 50% des effectifs voire moins.

Au-delà de l’absence totale de considération pour des élèves qui ont travaillé toute l’année, il y a là une désinformation organisée des familles.

Les prépas ne sont donc pas sur un pied d’égalité. Ne devraient faire partie des classements que celles n’ayant qu’un seul nom et à se refuser à tout candidat libre. Des classements ne doivent pas être des encarts publicitaires, ou dépendre des dépenses de publicité…

Indirectement, des professeurs – dont certains exerçant aussi dans des prépas publiques – se rendent eux-aussi complices de ce système, sachant qu’ils ont en cours des étudiants qui ne seront pas assumés par l’école dans laquelle ils exercent.

La concurrence a des vertus : elle incite à innover, à tenter de sortir par le haut. Mais elle présente aussi un risque : à tirer vers le bas la qualité et la transparence.

WeiD, c’est dès le départ, un seul nom (personne chez nous ne parle de « marque ») pour ne tromper personne et pour nous impliquer réellement auprès de chaque étudiant que nous avons jugé digne d’intégrer et de travailler à nos côtés, et pas seulement de nous financer…

Nous invitons les autres à le faire. Nous serions sur un pied d’égalité. Qu’elles ne le fassent pas est une réponse en soi.

Il y a pour finir une irresponsabilité à accepter en prépa des étudiants payant cher alors qu’ils n’ont pas les moyens académiques ou la détermination nécessaire pour intégrer une grande école au vu des attentes du concours.

Notre responsabilité est de bien former des étudiants dont de belles entreprises petites ou grandes, institutions, administrations ont besoin pour être innovantes, compétitives, responsables socialement et environnementalement, pourvoyeuses d’emplois de qualité…, pas simplement de permettre d’inscrire des lettres sur un CV.

Je pose d’ailleurs une question dérangeante : comment se fait-il que les effectifs de grande école ne cessent d’augmenter ses effectifs alors que tout le monde s’accorde à dire que le niveau moyen aurait plutôt tendance à baisser ?

Se pourrait-il qu’une année, le contingent se réduise et intègre par exemple 20 étudiants de moins que la précédente ? Si la réponse est « non », et elle semble l’être, la raison en est alors évidente.

picto tonavenirVoici 4 idées reçues s’agissant des CPGE ; que répondriez-vous ?

« Je n’ai pas le niveau pour accéder à une CPGE ECG »

C’est possible : un directeur responsable vis-à-vis d’un étudiant et d’une famille doit savoir dire non. Il n’y a pas que la prépa en France, encore moins dans le monde ! D’autres formations méritent qu’on s’y attache.

Quelqu’un qui, malheureusement, sortirait du Baccalauréat avec de trop grosses lacunes mais se trouverait « embrigadé » dans une prépa du fait du mécanisme déresponsabilisant des doubles marques ou des candidats libres, se voit déposséder de son temps. Et de son argent. Il aurait mieux fait de les investir ailleurs.

Toutefois, il serait tout aussi grave de renoncer à exploiter au mieux ses possibilités et surtout d’être challengé si une équipe expérimentée croit en vous.

Le « niveau » pour une prépa ECG n’est pas simple à objectiviser, pas même par une belle mention au BAC. Évaluer ce niveau requiert du temps de réflexion, de concertation entre professeurs (qui vont devoir travailler avec les étudiants), une part de risque mais mesuré, pour le bien-être de l’étudiant.

Bref il faut faire preuve de discernement et de responsabilité.

Nous pouvons faire se côtoyer chez WeiD un étudiant à la scolarité exemplaire mention TB au Bac et un autre mention AB mais dont l’entretien a révélé détermination, parfois volonté de se racheter d’une scolarité quelque peu gâchée, un état d’esprit exemplaire… à partir du moment où nos professeurs sont recrutés parce qu’ils savent passionner à une discipline, challenger, ne confondent pas émulation et humiliation, et se sentent investis d’une mission de « service public », au sens sociétal de public.

Celui-ci doit aussi avoir une chance d’atteindre son objectif.

« Je n’aurais pas le courage de vivre comme un moine pendant 2, voire 3 ans »

Cela ressemble à une question inventée par un étudiant qui ne connaîtrait rien à une bonne – je dirais plutôt « belle » – prépa. D’anciens préparationnaires agrégés dans l’équipe professorale dont certains très jeunes, de 25 ans, d’anciens étudiants partis en banques d’affaires, ayant monté leur entreprise, faisant du conseil… avec lesquels j’ai gardé contact… seront très nombreux à vous dire que leurs meilleurs amis sont encore ceux de la prépa et que, jusqu’ici, ce furent leurs meilleures années.

Les meilleures en termes de conscience de leurs capacités de travail, de curiosité intellectuelle, de joie de réussite à un concours qui suppose une moyenne élevée, pas seulement de 10,01 ou un « C » pour valider une matière.

Mais attention, je ne dis pas que ce soit le cas de tous. La prépa au singulier n’existe pas.

Si nous avons décidé d’en créer une, c’est bien que nous songions à autre chose en termes d’état d’esprit, d’ambiance de travail, de responsabilité collective vis-à-vis de familles, d’entreprises, de l’État.

Autre chose en termes d’engagement aussi, car la prépa, c’est « du sport ». Mais quoi de plus beau qu’un entraînement ou des répétitions qui se terminent à la lueur tardive des projecteurs, que ce soient ceux d’un stade, d’un auditorium ou d’une salle de spectacle ? Quoi de plus beau que de se préparer à une belle victoire, de travailler à ce qui restera gravé à jamais dans la mémoire ?

Une prépa, ce sont avant tout ses professeurs et leur implication académique et humaine.

Rien de pire qu’un professeur aigri. Rien de mieux qu’un professeur passionné, qui a envie de rendre ce qui lui a été donné, qui croît « devoir » au passé ce que celui-ci lui a donné ou au contraire veut éviter à d’autres de revivre ses attentes déçues.

Un professeur cherche à projeter dans un plus bel avenir d’autres que lui. Il y a plus du stade d’entraînement, de la salle de répétition que du monastère dans une belle prépa.  Ou alors d’un très beau monastère, celui dont l’architecture suscite l’admiration, dont l’environnement est propice à la réflexion, dont l’éthique de travail conduit à produire de savoureux fromages ou de bonnes bières… Et dont l’attitude des aînés reste exemplaire vis-à-vis de ceux venus étudier.

« Autant postuler à un programme Grande école post-bac en 5 ans »

Certains programmes sont de qualité, d’autres… ont déjà conduit des étudiants très déçus à changer d’orientation, estimant que cela était « trop cher pour ce que c’était ».

Le but du jeu est-il d’avoir le moins de cours possibles dans la semaine, un maximum de jeux collaboratifs et des QCM pour valider des compétences… ?

Ou d’avoir des connaissances solides en économie, en géopolitique, une maîtrise du langage verbal et non verbal, une capacité à argumenter et à convaincre, des mathématiques… qui vous font progresser plus rapidement dans votre carrière, vos revenus, vos statuts, et surtout être fiers de ce que vous avez tenté ?

Que croyez-vous qu’ont choisi Federer, Nadal ou Djokovic, Parker ou Wenbanyama, Edison ou Musk ? La facilité ? WeiD n’est pas « marche ou crève ». Plutôt « cours mais continue de rêver ».

« Avoir lu Le Prince de Machiavel ou Fouché de Stefan Zweig ne me servira à rien quand je serai cadre en entreprise ».

Bien au contraire. Il y a des Fouché partout. Mieux vaut le savoir avant d’affronter la vie professionnelle. Je devrais presque me contenter de cette réponse.

Mais surtout, une telle question a de quoi inquiéter : dans ce cas, rien ne sert à rien, une connaissance même superficielle de la relativité générale ou de la théorie quantique ne vont pas non plus « servir » à beaucoup de cadres en entreprise.

Il y a, dans l’histoire des romans, des travaux de recherche, des oeuvres qui comptent plus que d’autres, qui interrogent davantage sur l’existence ou l’histoire.

S’il faut préférer les sociétés de la méconnaissance à celle de la connaissance, du négationnisme à celle du souvenir, des commentaires ou influences des réseaux sociaux à celle d’analyses pertinentes du monde d’hier pour éclairer celui d’aujourd’hui, nos sociétés ont du souci à se faire…

Conseiller des lectures, c’est aussi promouvoir une culture, savoir d’où l’on vient pour tenter de mieux maîtriser où l’on va.

Mais plus fondamentalement, j’aurais pu aussi vous répondre que tout n’a pas à servir à quelque chose… À quoi « sert » un diamant porté au doigt ? Lire des œuvres incitant à la réflexion, travailler des mathématiques, ce sont des gymnastiques de l’esprit. Un travail du cerveau.

Vouloir que « tout » ne serve qu’à un rôle en entreprises, c’est accepter de réduire son existence à un statut, à la source d’un revenu.

Nous considérons – et surtout beaucoup d’entreprises considèrent aussi – que travailler avec des gens instruits et capables d’esprit critique, de créativité, d’humour est plus enrichissant… pas seulement autour de la machine à café.

Si d’autres ont envie de mépriser Machiavel ou Zweig, Érasme ou Kundera, de « vieux » films comme « Douze hommes en colère » ou de plus récents comme « Vice » ou « La vie des autres », grand bien leur fasse.

picto tonavenirOutre la prépa ECG, WeiD propose d’autres formations destinées aux lycéens et aux étudiants. Pouvez-vous les présenter succinctement​ ?

Nous lançons notre Bachelor WeiD-Talents, avec un grand souci d’exigence destiné à des athlètes, des artistes, dont la brillante carrière risque de ne cependant par leur permettre de perpétuer au-delà leur détermination, soif d’adrénaline ou de créativité, leur enthousiasme… dans le cadre de leur nouvelle carrière. Quand elle existe…

Cette richesse, cet état d’esprit, il faut en faire le capital d’une vie et pas seulement d’une courte fenêtre temporelle.

Nous accompagnons déjà des lycéens qui veulent progresser plus vite et pour certains d’entre eux se projeter vers une prépa.

Dans certaines matières mais aussi pour l’ensemble de leur travail de lycéens, car si les matières continuent de s’enseigner, la « manière d’être » au travail à l’heure des objets connectés et des réseaux sociaux, la planification d’un travail personnel méritent qu’on s’y attarde. C’est ce que nous faisons avec WeiD-Vauban.

Par ailleurs, notre objectif est de continuer à travailler et à proposer des événements à nos anciens préparationnaires. La prépa a souvent été une sorte de « je te prends je te jette », un « bonjour, intègre (ou pas), au revoir, merci ».

Nous tenons à créer une communauté où l’on peut continuer d’échanger des idées, se retrouver pour partager des expériences, entretenir l’état d’esprit enthousiasmant qui a caractérisé cette première année d’existence.

picto tonavenirPour quelles raisons avoir souhaité faire une classe préparatoire ECG ?

étudiant CPGE WeidQuentin Brisemur • Je voulais faire une classe prépa ECG depuis la seconde. La prépa est une voie d’excellence qui nous conduit aux meilleures écoles, c’est ce qui justifie ma volonté d’entrer en prepa.

ECG car c’est probablement la classe prépa qui poursuit le cursus le plus généralistes, j’aime beaucoup la philo et les maths, les langues sont importantes dans la vie de tous les jours, c’était la prépa qu’il me fallait.

J’ai pour projet ou de monter une entreprise ou de faire de la finance, c’est donc une école de commerce qu’il me faut intégrer.

picto tonavenirPourquoi WeiD ?

J’hésitais entre intégrer Saint Michel de Picpus et intégrer Ipesup quand j’ai appris l’existence de WeiD par hasard. Le projet m’a immédiatement séduit : excellents professeurs, petites classes, encadrement par des HEC qui nous font déjà entrer dans le milieu, cadre de travail idéal… Il m’a fallu moins de trois jours pour me décider.

picto tonavenirQue pensez-vous de cette 1ère année en CPGE WeiD​ ?

Le fait d’être dans une classe de quatre personnes a été un vrai dépaysement pour moi. Mais après réflexion j’ai vraiment passé une super année, les cours étaient vraiment faits sur mesure, nous discutions avec les profs… J’ai également adoré aller à Concorde tous les jours.