Faites le test ! Tapez « test d’orientation » dans Google et vérifiez. Les tests d’orientation, scolaires ou professionnels, sont aussi nombreux que les Conseillers d’Orientation Psychologues de l’éducation nationale sont en sous effectif.
Gratuits le plus souvent (sous réserve de renseigner une adresse mail la plupart du temps), payants parfois, courts ou longs, fastidieux, soporifiques ou amusants… les tests d’orientation sont aux questionnements estudiantins ce que les restaurants sont aux gastronomes : inégaux.
Quant aux conclusions affichées à l’issue de ces tests d’orientation, elles sont tout aussi disparates. On pourra ainsi s’inquiéter qu’une même personne effectuant 3 tests différents puisse se voir proposer de se former à des métiers aussi hétéroclites que pompier, menuisier et artiste-peintre. De là à penser qu’un test d’orientation peut se révéler au moins aussi utile qu’une balle de pongiste sur un parcours de golf il n’y a qu’un pas.
Quel test d’orientation choisir ?
Aucun plus qu’un autre serions-nous enclins à répondre. Car en définitive ce n’est pas tant le test d’orientation qui prévaut que la façon dont il est exploité. Autrement dit, rien ne sert de courir après les tests d’orientation, il faut partir à point avec un(e) Conseiller(ère) compétent.
Les tests d’orientation sont un support. Ils sont l’un des socles sur lequel le Conseiller ou la Conseillère d’orientation va s’appuyer pour identifier des pistes de métiers envisageables au regard du profil psychologique du collégien, du lycéen ou de l’étudiant.
Ainsi le test d’orientation spécifique mis au point par Tonavenir, qui comprend plus d’une centaine de questions, fait un tour d’horizon des intérêts professionnels, des motivations et de la personnalité du jeune. Il n’est jamais effectué seul par ce dernier. Le Conseiller ou la Conseillère est systématiquement présent pendant le déroulement du test afin de répondre à ses éventuelles interrogations.
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Après le test, le bilan d’orientation
Le bilan d’orientation obtenu à l’issue du test permet de dresser le profil du jeune et offre quelques pistes de métiers possibles. Elles seront commentées et évaluées par le jeune, qui pourra, grâce à l’accompagnement du Conseiller, approfondir les pré-requis d’une activité professionnelle, ses conditions d’exercice, les formations qui y mènent, les qualités nécessaires pour s’y épanouir… Ce bilan sert de base de réflexion et permet d’engager un dialogue avec le Conseiller ou la Conseillère.
Un accompagnement qui peut être mis en place pendant plusieurs mois
Mais il s’inscrit dans un processus bien plus complet qui doit par ailleurs être entrepris dans la durée.
Outre l’accompagnement du jeune pendant tout le processus d’orientation, la patience est en effet l’autre condition qui favorise une utilisation efficiente du test d’orientation. Prétendre décider de l’avenir d’un(e) adolescent(e) en l’espace de quelques jours ou de quelques maigrelettes semaines est une promesse aussi vaine que malhonnête. En matière d’orientation, le temps fait tout à l’affaire. Et dans cette période d’incertitudes, de doutes, de remises en questions, de changements physiologiques et psychologiques, ce temps accordé à la maturation sereine d’un parcours professionnel et des choix de formation qui en dépendent est une nécessité incontournable.
Les Conseillers et les Conseillères Tonavenir le savent et en informent les familles dès le premier rendez-vous.
Lister les formations possibles
Enfin, il ne suffit pas d’avoir pu identifier une ou des idées de métiers. Encore faut-il lister les plus ou moins nombreuses, les plus ou moins longues, les plus ou moins coûteuses formations qui permettront d’y accéder.
Là encore, le Conseiller ou la Conseillère d’orientation Tonavenir évolue tel un funambule sur le fil ténu d’une double difficultés : ne pas fermer une voie envisagée tout en insistant sur les contraintes qu’elle suppose.
Le niveau scolaire d’un jeune à l’instant t, s’il peut évoluer, doit être observé avec objectivité au regard des objectifs de formation fixés. L’analyse rigoureuse des bulletins scolaires est donc un passage obligé. Elle contribue parfois à des prises de consciences salutaires sur le plan éducatif.
Plus la démarche de recherche d’orientation est entamée tôt (en 3e ou en 2nde par exemple), plus le jeune sera en capacité de rectifier ce qui doit l’être. Et celui-ci le fera avec d’autant plus d’énergie et de volonté que ce sera son choix. Un choix murement réfléchi qu’il se sera approprié.
Test et bilan d’orientation… et choix d’une formation !
Test et bilan d’orientation ont permis de clarifier une voie professionnelle. Reste à sélectionner les formations correspondantes en veillant à prendre en compte tous les critères évoqués (bulletins scolaires…).
Mais des formations, il en existe des milliers. Certaines disparaissent chaque année sans faire les gros titres, d’autres naissent sans susciter plus d’intérêt. Si autant de sites dédiés à l’orientation voient le jour, il faut croire que c’est parce le besoin d’informations sur le sujet est flagrant et pas toujours parfaitement assouvi.
BTS, DUT, licence, master… ? Et pour une même formation combien d’écoles ou d’universités ? Avec ou sans prépa ? En France ou à l’étranger ? Pour quels attendus ? Avec quel Bac ? Moyennant quel budget d’études ? …
Une connaissance pointue et actualisée des cursus, des filières, des établissements est par conséquent nécessaire pour identifier les jalons successifs d’un parcours d’orientation réussi. Tonavenir est née 2009 sur ce constat. C’est la raison pour laquelle les Conseillers et les Conseillères du réseau, formés sur ces aspects et disposant d’outils qui leur permettent d’être au fait des formations existantes, attachent une importance toute particulière au fait d’apporter des réponses très concrètes aux familles qui les sollicitent.
Conclusion : les tests d’orientation ne sont pas, loin s’en faut, la panacée. En revanche, bien choisir son Conseiller ou sa Conseillère d’orientation…
