FACO Paris : un établissement privé sous statut associatif à caractère familial
Levons d’emblée les réticences familiales qu’inspire parfois la délivrance d’un diplôme privé non reconnu par l’Etat.
Si la FACO existe depuis 1968, c’est parce qu’elle dispose d’atouts indéniables à mettre en avant.
Les diplômes de la FACO bénéficient d’une reconnaissance dans l’espace européen
Installée depuis sa création sur son campus germanopratin de la rue Notre-Dame des Champs à Paris, la Faculté libre de droit, d’économie et de gestion délivre des crédits ECTS (Système européen de transfert et d’accumulation de crédits) sanctionnant les formations dispensées.
Autrement dit, chaque année d’études passée à la FACO permet d’obtenir les 60 crédits qui, cumulés, serviront aux étudiants qui envisageraient une poursuite d’études.
A la FACO, étudier se conjugue au singulier.
C’est l’une des caractéristiques de la FACO : l’accompagnement personnalisé de chaque étudiant est au coeur du processus pédagogique mis en place dès l’origine.
Cours en petits effectifs et ateliers de travail en petits groupes qui facilitent échanges et interactions avec le corps enseignant, cours de méthodologie en droit, entretiens annuels avec l’équipe pédagogique… ce n’est pas un hasard si la FACO arrive dans le peloton de tête des écoles spécialisées labellisées « HAPPY@SCHOOL ».
Une équipe enseignante triée sur le volet pour une formation académique d’excellence
Docteurs en droit, juristes d’affaires, avocats au barreau de Paris, professeurs agrégés, notaires, ingénieurs, huissiers de justice, cadres supérieurs, chefs d’entreprise… les quelques 80 enseignants qui interviennent à la FACO exercent dans le public comme dans le privé.
Ils ont toutes et tous à coeur de transmettre les savoirs académiques et de partager leurs expériences professionnelles afin de préparer leurs élèves au monde qui les attend.
A la FACO, la théorie va de pair avec la pratique
Faciliter l’insertion professionnelle des futurs diplômés de la FACO est un enjeu qui n’a pas été oublié.
Stages dès la fin de la 1ère année, ateliers de professionnalisation, rencontres avec des professionnels, ateliers d’aide à la recherche de stage et de valorisation du CV… comptent parmi les dispositifs qui s’inscrivent dans cette perspective.
Avec, toujours, la volonté d’un suivi et d’un accompagnement sur-mesure de chaque étudiant.
Formations en droit de la FACO : en 3 ans ou en 5 ans ?
L’admission à la FACO est ouverte aux bacheliers sur dossier, hors Parcoursup.
Elle permet d’accéder à plusieurs formations qui peuvent durer jusqu’à 5 ans et pour certaines déboucher sur un double diplôme ou une double compétence.
Le programme en 3 ans compte 4 formations distinctes :
- Droit classique;
- Droit et Science politique;
- Droit et anglais;
- Droit et gestion.
À l’issue de la 3ème année, les étudiants peuvent choisir de se spécialiser : Droit international des affaires, Droit financier, Droit patrimonial, mention immobilier ou notariat, Droit privé, Droit carrières juridiques, droit pénal et prépa CRFPA…
Par ailleurs, des partenariats avec l’ISC Business school et l’université de Versailles St Quentin offrent la possibilité de valider des doubles diplômes en master 2 d’Etat.
En droit, près de 6 étudiants sur 10 passent en seconde année à la FACO, contre à peine plus de 40% en France.
Des semaines de révision sont organisées chaque année avant les galops d’essai. Et des ateliers animés par le champion de France de lecture rapide favorisent le travail de mémorisation des étudiants.
La FACO pour le BARREAU
L’accès au Centre Régional de Formation Professionnelle d’Avocats (CRFPA) est ouvert, sur examen, aux titulaires d’un master 1 en droit.
Depuis un arrêté ministériel de 1998, les étudiants en 4e année de droit peuvent présenter l’examen du Barreau. La FACO compte parmi les rares établissements qui proposent une préparation à cet examen, dans le cadre de sa formation Droit Carrières Juridiques.
FACO : L’ENTRETIEN DÉCOUVERTE
Hubert de La Bruslerie, Doyen de la FACO, Jade Zergane (en 1ère année de Droit International), et Laura Schiltz (en 5ème année de Double diplôme Droit carrières juridiques avec la prépa Barreau intégrée et Droit pénal des entreprises & compliance), ont accepté de répondre à nos questions.
La FACO octroie des diplômes « d’école » non reconnus par l’Etat; pourquoi choisir vos formations plutôt qu’une formation publique de type universitaire ?
Hubert de la Bruslerie • Premièrement, à la FACO, contrairement aux Universités, et grâce à nos effectifs à taille humaine, notre équipe pédagogique et nos enseignants connaissent parfaitement chaque étudiant, créant une véritable interaction s’appuyant sur une confiance mutuelle.
Les taux de réussite sont ainsi plus élevés qu’en faculté publique de DROIT avec 59% en 1e année et 70% en 2e année d’études sur le parcours de niveau licence.
L’encadrement pédagogique est la base de ce succès grâce à des outils tels que : tutorat, remise à niveau, semaines de cours de révision en présentiel, cours de méthodologie.
L’accent est également mis sur les soft skills à travers des ateliers CV, des cours d’éloquence, ou encore des ateliers optionnels de mémorisation, ou bien d’un séminaire de gestion d’équipe & leadership organisé par SCYFCO.
Enfin, l’approche ‘métiers’ reste une priorité avec un stage obligatoire d’1 mois en 1e et 2e année, complété par des ateliers pros où viennent témoigner régulièrement des professionnels, permettant également à nos étudiants de se confronter à des métiers liés au droit.
Secundo, la qualité de l’enseignement : depuis sa création en 1968, la FACO s’appuie sur des équipes d’universitaires et de professionnels qui dispensent des enseignements à la fois théoriques et pratiques, calqués sur les programmes des formations universitaires.
Les cursus sont validés par des ECTS équivalents aux unités d’enseignement publique et qui permettent à nos étudiants de postuler en toute transparence pour poursuivre en master en Université.
L’admission en 1ère année de Droit se fait sur dossier; sur quels critères effectuez-vous la sélection ?
Nous étudions chaque dossier attentivement sur la base de différents éléments (notes des 2 dernières années (bac et français, CV + lettre de motivation). Si le dossier est admissible, nous analysons le parcours personnel du candidat à travers un entretien de motivation de 30mn.
Le profil et le projet de l’étudiant sont importants pour la poursuite d’études (a-t-il déjà effectué un stage en cabinet ou en entreprise ? a-t-il un projet professionnel en tête ?), même si nous sommes conscients que ces projets évoluent pendant les études.
Des tests de niveau d’anglais et de mise à niveau d’expression écrite en langue française sont également réalisés en début d’année lors de la semaine d’intégration.
La FACO compte parmi les rares formations privées à préparer les étudiants au CRFPA; quels sont les taux de réussite à l’examen ?
En effet, la validation du diplôme de 4e année de la FACO permet à nos étudiants de présenter l’examen du Barreau. Un arrêté ministériel de 1998, renouvelé en 2007, stipule que nos formations sont reconnues pour passer le CRFPA. Il permet aussi de se présenter à la Magistrature.
Cela dit le Barreau se prépare en amont et c’est plutôt en 5e année que les étudiants passent cet examen. Nous les formons également grâce à une prépa Barreau intensive de 3 mois intégrée au cursus de 5e année en Droit & carrières juridiques.
On peut estimer que parmi les anciens diplômés plus de 300 avocats actuellement en exercice sont passés par la FACO.
Selon une enquête réalisée auprès de 4 cohortes d’alumni de la FACO sur les années 2010 – 2014 : 21% ont passé le Barreau avec succès.
A l’issue de leur formation en droit, quels sont les parcours d’études ou professionnels empruntés par vos étudiants ?
66% des étudiants ayant obtenu leur 3ème ou 4ème année de Droit à la Faco ont poursuivi des études en Universités publiques (enquête cohortes 2010-14).
Liste non exhaustive des parcours M1 ou M2 où ont été admis les étudiants de la Faco en 2022-23 :
- Master 1 Administration et liquidation d’entreprises en difficultés – U. Paris I Sorbonne
- Master 1 Banque et finance : Droit et régulation du système bancaire et financier – U. Paris Descartes
- Master 1 Droit de la propriété intellectuelle et du numérique – U. Paris Saclay
- Master 1 Droit de la santé – Université de Tours
- Master 1 Droit des affaires – Université de Nantes
- Master 1 Monnaie, Banque, Finance – Université Lille 1
- Master 1 Paris Descartes – Droit de la santé
- Master 2 Ecole Supérieure d’Immobilier ESI
- Master 2 Contentieux de la responsabilité et indemnisation – U. Aix-Marseille
- Master 2 Droit de l’immobilier – U. Paris Sorbonne
- Master 2 Droit immobilier et de la construction – U. Paris 2
- Master 2 Droit immobilier – U. Perpignan Via Domitia 1
- Master 2 Gestion de Patrimoine en alternance – U. Paris Dauphine
L’enquête menée auprès des cohortes de 2010- 2014 (voir graphique ci-dessous) montre que 30% des anciens étudiants de la FACO exercent une activité professionnelle dans le domaine du Droit (avocat/notaire, conseil ou juriste d’entreprise), 22% travaillent dans le privé dans les services, 6% entrent dans le secteur public, 12 % intègrent un service RH ou conseiller en banque ou société d’assurance.
Pour quelles raisons avoir privilégié la FACO plutôt qu’une formation publique pour faire des études de droit ?
Jade Zergane • Pour l’encadrement, la proximité avec les enseignants et l’équipe administrative, pour le suivi pédagogique aussi (tutorat) et la possibilité de poser des questions même en Cours Magistral.
Sur le plan de l’enseignement, nous avons de très bons profs impliqués et intéressés par nous, étudiants.
Enfin la FACO était la seule fac privée qui m’intéressait par ses débouchés notamment avec le diplôme de 4e année qui permet de présenter l’examen du CRFPA, ou le concours de la police.
Laura Schiltz • Mon choix pour la FACO s’est fait pendant le premier confinement lié au Covid.
J’étais en deuxième année de droit dans une université publique à l’époque et la gestion de la crise dans mon université fut, pour moi, assez catastrophique.
On ne savait pas comment s’y prendre, on ne savait pas si les examens allaient avoir lieu ou pas, la mise en place des examens par internet fut compliquée, voire impossible.
Comme nous étions nombreux en première et 2e année, coincés dans des amphithéâtres surchargés, la motivation pour aller en cours était faible. Aussi était-il difficile de faire la connaissance d’autres étudiants, comme on voyait toujours de nouvelles têtes. J’avoue que je me sentais un peu seule à l’époque.
Pendant le confinement à la maison, je me mettais ainsi à chercher des alternatives et des amis de mes parents m’ont conseillé de postuler auprès de la FACO, alors que leur fille y avait fait ses études et en était ravie.
Qu’aimez-vous plus particulièrement à la FACO ?
J.Z • L’ambiance générale familiale. Tout le monde se connait, il y a une entr’aide entre étudiants même entre différentes promos. L’administration très efficace répond rapidement à nos interrogations, nous convoque pour savoir si tout va bien.
En plus de cela, nous avons deux entretiens à chaque fin de partiel avec le prof référent. En plus le quartier est top, à côté de Montparnasse, bien desservi, et avec plein de bars sympas d’étudiants.
L.S • L’école a une taille humaine et le contact aussi bien avec les professeurs qu’avec les autres étudiants se fait beaucoup plus facilement.
On se sent bien, un peu comme chez soi, comme au temps du lycée.
Mais ce qui est le plus étonnant pour moi aujourd’hui : je prends du plaisir à faire du droit, ce qui n’était pas le cas avant. Comme je ne savais pas au début à quoi correspondaient exactement les études de droit, je ne pouvais m’imaginer rien de concret avant la première année.
Pendant les deux premières années de mes études, je n’arrivais pas à m’enthousiasmer pour le droit, et personne n’arrivait de même à me transmettre une sorte de passion pour le droit. Je ne voyais pas à quoi pouvaient servir toutes ces études, toutes ces heures passées dans et sur les cours.
Maintenant j’ai l’impression de voir plus loin, de voir l’utilité, et l’intérêt pour la matière vient alors plus facilement.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
J.Z • Je souhaite devenir avocate en droit de la famille ou magistrate, notamment juge pour enfants.
L.S • Ayant fait un stage auprès d’une start-up luxembourgeoise spécialisée dans l’assistance aux entreprises en matière de lutte anti-blanchiment et ayant écrit mon mémoire de quatrième année à la FACO sur le sujet des obligations européennes en matière d’anti-blanchiment dans le secteur financier, je voulais profiter de cette cinquième année pour approfondir mes connaissances.
J’ai aussi fait l’été dernier un stage dans un cabinet d’avocats réputé à Paris. Cela m’a beaucoup plu. Ainsi, la cinquième année de préparation au barreau de la FACO en partenariat avec le Master 2 de droit pénal de l’entreprise et compliance de l’UVSQ est la suite logique dans mon parcours universitaire.
J’attends avec impatience la suite.
