Accueil > Le Mag > Réforme des masters :quelle orientation choisir ?

C’est l’une des dernières et importantes mesures de l’ancienne ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem dont les étudiants verront l’application prochainement. La réforme des Masters publiée au Journal Officiel en décembre dernier sera effective dès la rentrée.

Avec cette réforme, aucun étudiant souhaitant poursuivre ses études en master ne sera sans solution, sans choix, sans droit.

Le système LMD conduisait à des situations ubuesques

Avant que les études supérieures ne soient uniformisées au niveau européen par le processus de Bologne (initié en 1999), une sélection était pratiquée en fin de 4e année (Maîtrise). Théoriquement impossible à partir de 2002 lors de la création du cycle de Master en 2 ans, la sélection entre Master 1 et Master 2 perdura malgré tout en raison du manque de places proposées dans certaines formations fort prisées.

L’opacité des textes en vigueur permit à de nombreux étudiants dépités de se voir refuser l’accès à une formation en dépit de leur réussite aux examens, d’entamer des procédures devant les tribunaux administratifs et d’obtenir gain de cause.

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Réforme des masters : sélection et droit à la poursuite d’études

Avec cette réforme, la ministre d’alors et son secrétaire d’état Thierry Mandon ont souhaité ménager la chèvre et le chou, offrant aux universités la possibilité de définir leurs capacités d’accueil et de fixer les modalités d’accès à leurs formations (sur dossier ou par voie de concours) et garantissant aux étudiants titulaires d’une licence un « droit à la poursuite d’études ».

Concrètement, l’étudiant licencié disposera de quelques mois pour faire son choix. Un site web dédié a été mis en place pour faciliter la recherche d’un master adapté à son parcours de formation. Dans l’hypothèse où sa candidature ne serait pas retenue par l’établissement pour la formation choisie, 3 alternatives correspondant à son projet professionnel et tenant compte de l’université dans laquelle la licence a été obtenue lui seraient proposées.

Lorsqu’un étudiant titulaire de ce diplôme n’aura reçu aucune proposition d’admission répondant aux candidatures qu’il a faites dans des masters, il pourra faire valoir son droit à la poursuite d’études. Par l’intermédiaire des recteurs d’académie, l’Etat garantira aux étudiants « recalés » le droit à 3 propositions d’inscriptions alternatives dans des masters compatibles avec leur parcours de formation antérieur, dont au moins une devra concerner en priorité leur établissement d’origine pour éviter la mobilité imposée.
Communiqué du Gouvernement Valls3 publié le 5 octobre 2016

Quelle orientation choisir après la licence ?

Reste que la réforme des masters ne règle pas la question de l’orientation. Elle tendrait même à la poser avec plus d’insistance. Car si la présentation centralisée des quelques 5000 formations disponibles sur le site TrouverMonMaster.org constitue une aide appréciable, qu’en est-il des solutions visant à accompagner et à conseiller l’étudiant circonspect ? Ceux-ci n’ont pas nécessairement un projet de poursuite d’études ou d’ambitions professionnelles parfaitement déterminés.

Pour quel master opter ? Faut-il privilégier un master ou un autre cursus ? Profiter d’une année de césure pour se donner le temps de la réflexion ? Que faire et que se passera-t-il dans l’hypothèse où un changement d’orientation est envisagé ? Quid des étudiants actuellement en Master 1 que la réforme ne prend pas en compte ?

Qu’il s’agisse de l’orientation post-licence ou des questions qui peuvent se poser en fin de 1ère année de Master, il peut être utile de rencontrer un conseiller d’orientation pour clarifier les choses et identifier les possibilités qui s’offrent à soi en fonction de son parcours et de ses aspirations.

Orientation post-licence : des conseillers partout en France

Interrogez le Conseiller ou la Conseillère de votre région !

© Photo à la Une : Thought Catalog (Unsplash)