Accueil > Le Mag > ISEP : école d’ingénieurs du numérique ouverte à l’international et au monde de l’entreprise

Si de nombreuses écoles d’ingénieurs ont intégré les nouvelles technologies dans leurs programmes, l’ISEP a quant à elle fait le choix du « tout numérique ». Autrement dit, cette école d’ingénieurs généraliste qui fêtera ses 65 ans l’année prochaine forme les ingénieurs de demain autour de 5 grands pôles : Informatique & Cybersécurité – Électronique & Robotique – Télécommunications & Internet des Objets (IoT) – Imagerie &  Santé – Intelligence Artificielle.

isep école d'ingénieursUn parti-pris qui s’accompagne de la volonté de développer, au-delà des compétences purement techniques, les capacités d’adaptation des étudiants qu’appellent de leurs voeux les entreprises.

Les entreprises réclament, dans tous les secteurs et dans un marché ouvert et mondialisé, des talents conjuguant compétences scientifiques, techniques, managériales — et des talents dotés d’un leadership capables de porter les transformations et d’accompagner les changements.
Dieudonné Abboud – Directeur Général de l’ISEP

Installé sur 2 campus (Paris et Issy-les-Moulineaux), l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris est un établissement associatif sous contrat avec l’Etat, labéllisé EESPIG (Établissement d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général), membre de la Conférence des Grandes Ecoles et apte à délivrer un diplôme d’ingénieurs certifié par la CTI.

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Le cycle préparatoire différencié de l’ISEP

Disposant d’aptitudes à appréhender plus facilement théories et concepts, certains élèves sont plus à l’aise avec l’abstraction pure. Tandis que d’autres, mus par l’envie d’expérimenter, de donner corps aux concepts appris, se révèlent plus enclins à la mise en application, à la concrétisation de la chose étudiée.

Ces disparités de profils ont conduit l’ISEP à développer deux cycles préparatoires post-bac distincts, de deux ans chacun :

  1. Le Cycle Préparatoire Associé, plus communément appelé « prépa intégrée », suit le programme des Classes Prépas scientifiques (MPSI, PSI) et permet de postuler dans toutes les écoles d’ingénieurs. Il concerne les titulaires d’un Bac S s’intéressant à la modélisation et à l’abstraction. Il peut être suivi à Paris en coopération avec Stanislas, mais aussi dans les lycées de 5 autres villes de France avec lesquels l’ISEP a noué un partenariat.
  2. Le Cycle Intégré International est ouvert aux bacheliers S ou STI2D qui aiment appliquer et expérimenter ce qu’ils apprennent. Ouvert sur l’international, il offre la possibilité de partir étudier à l’étranger au sein de l’une des 115 universités partenaires.
    Les élèves bénéficient d’une pédagogie innovante, autour du travail en équipe, et permettant d’apprendre autrement, de devenir autonome et de découvrir d’autres cultures, en particulier par le choix d’une 2e langue vivante obligatoire et d’un semestre à l’international. Les trois semestres à l’ISEP sont enseignés en français. Le semestre à l’international, enseigné en anglais, s’effectue en Chine, en Écosse, au Pays de Galles, en Pologne, en République Tchèque ou en Tunisie.

Pour ces deux cycles, l’inscription au concours Puissance Alpha se fait par le biais de Parcoursup.

L’ISEP : une école d’ingénieurs généraliste tournée vers l’international

isep école d'ingénieursÀ l’ISEP, l’internationalisation du parcours étudiant n’est pas une option. Elle est incontournable.

Summer School, semestre académique, stage, échange Erasmus+… quelle que soit la solution choisie, l’isépien est assuré de partir à l’étranger de 6 à 18 mois durant son cursus. L’apprentissage obligatoire d’une seconde langue n’est donc pas une coquetterie de l’école.

Quant aux opportunités de partir à l’étranger, elles sont multiples grâce à un réseau international très étendu dans 130 universités et écoles, pour certaines de renommée mondiale (Stanford, Berkeley, etc)

Pourquoi choisir l’ISEP ?
1. Un avenir professionnel garanti et passionnant,
2. De très bons salaires dès la sortie : 42 250€ en moyenne,
3. Faire de vous un acteur engagé du numérique dans la société,
4. 130 universités partenaires à l’international, un partenariat exclusif avec Stanford,
5. Un enseignement en phase avec les évolutions technologiques en cours,
6. Une pédagogie innovante fondée sur plusieurs piliers,
7. Un dispositif «Entrepreneuriat» complet,
8. Deux sites idéalement placés pour une vie étudiante pleine et intense,
9. Une école qui s’inscrit dans une continuité historique,
10. L’accès à un réseau alumni de grande envergure.

À l’ISEP, l’entreprise est au coeur du processus pédagogique

Il suffit pour s’en convaincre de noter que :

  • les entreprises sont impliquées en amont dans la conception et la mise en oeuvre des programmes,
  • les étudiants sont amenés à passer 9 mois en entreprise au total durant les 3 années du Cycle Ingénieur,
  • un parcours Entrepreneuriat et un incubateur dédié ont été mis en place afin de permettre aux élèves de donner vie à leurs velléités de créateur d’entreprise.

ISEP : L’ENTRETIEN DÉCOUVERTE

Louis-Joseph Brossollet, Directrice des enseignements de l’ISEP, et Julien Baloche Rousseau, élève issu du Cycle Intégré International et aujourd’hui en 1ère année du cycle Ingénieur à l’ISEP3, ont accepté de répondre à nos questions.

Votre école s’est spécialisée dans le domaine du numérique; quels sont plus précisément les métiers et/ou les secteurs d’activité auxquels se destinent le plus souvent vos étudiants ?

ISEPLouis-Joseph Brossollet • Tous les secteurs d’activités (entreprises, administrations, organismes) sont exposés à la transformation numérique : on trouve donc des diplômés de l’ISEP dans tous les secteurs et toutes les fonctions.

Gérer les informations et les données de l’entreprise, savoir les valoriser : cette question taraude tout manager quel que soit son domaine d’activité, et nos étudiants sont capables d’y répondre. Au départ, l’ISEP était fondée sur l’électronique mais l’école s’est développée pour intégrer peu à peu les technologies numériques les plus en pointe, de l’électronique à l’IA en passant par les télécoms, les réseaux, l’Internet des objets, l’informatique ou encore l’imagerie.

De nombreuses formations ont investi le champs du numérique et des nouvelles technologies; qu’est-ce qui singularise l’ISEP de ses consoeurs et néanmoins concurrentes ?


L’ISEP est une école d’ingénieurs généraliste. Cela signifie que l’élève garde toutes les portes ouvertes et peut ensuite s’orienter vers le métier qui lui plait. A contrario, il y a des écoles d’informatique où l’on n’enseigne qu’à programmer, c’est bien mais cela ne suffit plus et peut cantonner les élèves dans des fonctions de super-techniciens. Du coup, beaucoup d’entreprises phares nous disent apprécier les qualités de nos élèves, capables de s’adapter et de s’intégrer rapidement aux équipes et aux projets. Nos  diplômés deviennent très souvent des managers, parfois des dirigeants de leur entreprise.

En quoi l’ISEP a-t-elle été pionnière dans le domaine international ?


Très tôt, l’ISEP a tissé un maillage sur tous les continents si bien que l’ISEP cultive aujourd’hui un réseau considérable avec 130 universités et écoles mais surtout avec des universités de renommée mondiale.

Ainsi l’ISEP a un partenariat exclusif avec Stanford, en tête des classements mondiaux : chaque trimestre, des étudiants de Stanford arrivent à l’école, et suivent des cours par des enseignants de l’ISEP, et des isépiens partent chaque année à Stanford dans le cadre de leur échange universitaire.

En plus d’offrir un semestre en dernière année de cycle ingénieur à tous nos étudiants, nous sommes la seule école d’ingénieurs à permettre aux élèves de partir à l’étranger dès le cycle préparatoire. Certains choisissent la Chine, d’autres l’Ecosse ou le Pays de Galles ou encore Prague où il y a une très bonne université.

S’ils se posent des questions sur le financement de leurs études, que dites-vous aux élèves ?


D’une part, le cycle Préparatoire Associé est le cycle préparatoire intégré le moins cher de Paris à 3260 euros, il est organisé dans de très bonnes conditions et emploie des professeurs titulaires de l’Education Nationale. Bien que dense, il offre une classe préparatoire sans le stress du concours du fait du contrôle continu.

D’autre part, l’apprentissage est très développé chez nous (20% des diplômés). 200 élèves de cycle préparatoire sont apprentis, l’ISEP ayant son propre CFA et étant très proche de nombreuses entreprises.

Dans ce dispositif, l’entreprise prend en charge les frais de scolarité de l’étudiant, et lui verse un salaire. C’est donc l’option idéale pour ceux qui se posent des questions de financement… et une voie royale pour trouver un CDI.

En 2019 nous mettons en place des bourses ISEP (16 bourses) et des prêts d’honneur pour que le financement ne soit plus un problème pour les candidats qui adhèrent au projet ISEP.

Quoi qu’il en soit, qu’ils soient apprentis ou non, nos diplômés trouvent un emploi à 100% en moins de trois mois et dans des conditions de rémunération très élevées : 42 250 euros de moyenne (1ère école privée au Classement 2019 de l’Etudiant). Le retour sur investissement est réel et rapide !

Y-a-t-il un profil « idéal » pour intégrer l’Isep ?


Non, car nous avons plusieurs voies d’accès pour plusieurs profils. Au sortir de la Terminale, celui qui aime beaucoup les maths et la physique prendra beaucoup de plaisir en Cycle préparatoire Associé, cela correspond aux intelligences plus abstraites.

Celui qui a plus le sens du concret suivra le Cycle Intégré International qui comporte de la robotique, du management et de l’économie.

En plus, ce cycle post-bac est le seul qui offre la possibilité de partir à l’étranger.
 Soucieuse de favoriser la diversité au sein des promotions, l’ISEP ouvre une centaine de places pour les Classes préparatoires aux Grandes Ecoles et pour les DUT.

Nous savons comment accueillir et intégrer tous ces élèves, notamment en les faisant travailler en petits groupes. L’ISEP est une école à taille humaine, notre credo c’est le numérique au service de l’homme, ce qui nous différencie de beaucoup d’établissements où seules comptent les techniques sans questionnement sur l’utilisation de ces nouveaux outils numériques.

Nos étudiants deviennent des ingénieurs engagés et ce sont eux qui choisissent leur cause !

Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’ISEP ?

étudiant isep école d'ingénieursJulien Baloche Rousseau • Au moment de faire mes vœux en Terminale S, je voulais intégrer une CPGE en vue d’intégrer après le bac une très bonne école d’ingénieurs. J’ai fait de nombreux forums et salons pour me renseigner sur les possibilités qui s’ouvraient à moi.

Sur les conseils d’une amie qui avait intégré l’ISEP deux années auparavant, je suis allé rencontrer les étudiants et enseignants présents sur le stand lors d’un salon et l’école m’a tout de suite plu. J’étais certain de vouloir intégrer cette école, ! En plus d’être aussi bien classée que la plupart des écoles post prépa voire meilleure sur certains aspects (NDLR L’ISEP 1ère au Classement de l’Etudiant 2019 sur le critère du salaire à la sortie), l’école assure un certain confort d’étude à ces élèves en leur permettant de s’épanouir via une vie associative très riche.

Il y a deux manières d’intégrer l’ISEP en sortie de bac : la voie classique (Cycle Préparatoire Associé), en passant par le concours puissance alpha et la voie internationale (Cycle Intégré International) dont la sélection se fait par dossier et entretien. C’est cette deuxième que j’ai choisie, car elle permet à ses élèves d’effectuer un semestre académique à l’étranger pendant son cycle préparatoire, ce qui est une chance que peu d’écoles d’ingénieurs rendent possible.

Depuis ton intégration, comment se passe ta formation ? As-tu pris tes marques ?

J’ai intégré l’ISEP en septembre 2016, ce qui fait maintenant 3 ans. Je suis actuellement en première année de cycle ingénieur. Après mes deux ans de cycle préparatoire international, pendant lesquelles on travaille surtout sur la physique, les mathématiques et quelques modules d’informatique, j’ai intégré le cycle ingénieur.

J’ai effectué mon dernier semestre de deuxième année à Edimbourg dans l’Université Heriot-Watt, un établissement bien côté au Royaume-Uni) et depuis la rentrée, j’ai retrouvé mes camarades qui étaient partis vers d’autres destinations (République Tchèque, Pays de Galles, Chine…), mais aussi de nouveaux étudiants venant de CPGE ou IUT. Notre formation est maintenant plus axée sur l’informatique et l’électronique, et le programme s’articule désormais quasi exclusivement autour de projets de groupes. J’aime beaucoup cela, il n’y a pas d’esprit de compétition entre nous, on s’aide mutuellement et l’on sait que le professeur est là si on est bloqué sur un point. En plus des matières scientifiques, l’ISEP nous dispense des cours d’anglais et LV2 au choix (Chinois, Japonais, Allemand ou Espagnol) et des matières plus culturelles pour nous permettre de garder un esprit assez ouvert et intéressé.

Je dois actuellement choisir l’une des huit spécialités proposées par l’ISEP, ce qui dirigera ensuite le choix de mes stages et de mon futur emploi. Aux vues de la renommée de l’école et de l’essor du secteur du numérique, il n’y a pas de mauvais choix en ce qui concerne le marché du travail par rapport à ces 8 parcours. Qu’on s’oriente vers l’IoT, les systèmes embarqués, l’architecture des systèmes d’informations, les télécoms, la cybersécurité ou l’entrepreneuriat, ils offrent tous le module Intelligence artificielle, bref je sais que je serai positionné quoi qu’il arrive sur les métiers ultra-porteurs. Il faut juste décider quelles matières nous plaisent le plus.

Je me suis tout de suite senti à l’aise dans cette école, dès le premier jour, des activités étaient organisées par les associations pour nous permettre de briser la glace et nous intégrer. Ce sont les associations qui nous permettent de nous épanouir, en effet, peu importe ton centre d’intérêt, il y a forcément une association qui te correspond.
Pour ma part, j’ai intégré l’association d’entrepreneuriat (Hustle ISEP), puis le Bureau des élèves et l’association de job service (Numeris). De nombreux évènements sont organisés chaque semaine, que ce soient des soirées, des afterworks, des labs de travail, des hackatons ou des conférences… Il y en a pour tous les goûts.

Quelles sont tes matières préférées et pourquoi ?



Cette année, qui est une année généraliste visant à nous faire acquérir les bases pour notre spécialisation, les matières qui me plaisent le plus sont l’APP (Apprentissage par projet) Informatique et la formation managériale.

L’APP informatique nous réunit par groupe de 6 autour d’un projet de site internet à développer pour répondre à une problématique concrète, cela nous permet de gagner en compétences techniques en travaillant sur quelque chose de réel tout en faisant de la gestion de projet. Et la formation managériale nous permet de faire autre chose que des matières techniques et nous prépare à notre rôle dans notre futur emploi.

As-tu déjà une idée de ce que tu envisages pour la suite (spécialisation, profession) ? 


J’ai beaucoup de choses en tête en ce qui concerne mon avenir, je me laisse le choix de décider.

C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai pas choisi une école d’ingénieur seulement d’informatique. Ici, on fait de la programmation mais on apprend d’autres choses en plus pour se garder les portes ouvertes au maximum. L’ISEP est une école généraliste dans le domaine du numérique, domaine représenté dans tous les secteurs d’activité aujourd’hui. Donc c’est agréable de voir la variété et mutliplicité des opportunités qui s’offrent à nous.

Je compte beaucoup sur mes stages de deuxièmes et troisièmes années pour m’aider à me décider. L’ISEP est une école qui nous pousse à aller vers l’international, j’envisage donc de partir travailler à l’étranger et voir ce qui m’attend. Bien que je ne sois pas encore décidé, je suis confiant, j’ai l’embarras du choix et la balle est dans mon camp !