Ancrer plus que jamais ses futurs ingénieurs audacieux, créatifs et innovants dans une approche métier associant avancées technologiques et responsabilités des aspects humains, sociétaux et environnementaux.
ESME : une formation post-bac d’ingénieur en 5 ans
Membre de la CGE, de la CDEFI et de l’UGEI, l’ESME est habilitée par la CTI à délivrer le titre officiel d’ingénieur. Accessible après le Bac (concours Advance via Parcoursup), elle forme des ingénieurs pluri-disciplinaires autour de 7 grandes thématiques :
- Transition énergétique
- Transports & Mobilité
- Villes connectées
- Biotechnologies & Santé
- Cybersécurité
- Intelligence numérique
- Robotique
Parce qu’à 17 ou 18 ans, il n’est guère aisé de se projeter dans un futur d’ingénieur, l’ESME offre la possibilité à chacun de ses étudiants d’expérimenter un parcours de formation spécifique.
Dès la 1ère année, chacun d’eux pourra opter pour l’une ou l’autre des 6 spécialités disponibles dans le cadre du Parcours d’excellence : Ingénieur-manager, Innovation, Ingénieur-designer, International connection, Biotech&Santé ou Energie & Environnement.
Jusqu’à la fin du 1er semestre du cycle ingénieur, l’occasion de murir leur projet professionnel leur est ainsi donnée.
Ces « Majeures » pourront être par ailleurs complétées par deux Mineures à choisir parmi 25 disponibles et destinées à développer ses compétences sur les items qui l’intéressent : Créer sa start-up, Stratégies digitales des entreprises, Marketing & réseaux sociaux, Management des ressources humaines, Les enjeux de la RSE et du développement durable, Atelier théâtre et prise de parole en public, Écoconception électronique…
LE « PLUS » : BOOSTER ESME
Réforme du baccalauréat et crise sanitaire n’ont guère facilité la vie des lycéens durant ces deux dernières années. C’est la raison pour laquelle, dès la rentrée 2021, l’ESME a imaginé le dispositif Booster, dédié aux étudiants de 1ère année du 1er cycle d’ingénieur. Au programme des 6 première semaines de la formation : anglais, ateliers méthodologiques, révisions des fondamentaux, activités de groupe…
L’ESME forme aux greentechs, pas au greenwashing !
Cela fait plus de 2 ans que le sujet est sur la table. Deux ans que la nécessité d’intégrer de façon systémique les enjeux écologiques au sein du parcours de formation de l’ESME est l’objet d’une attention toute particulière.
La crise sanitaire n’est évidemment pas étrangère à cette évolution majeure du processus pédagogique déployé par l’école. Même si certaines des spécialités proposées en cycle ingénieur (Transformation énergétique, Energies renouvelables & smart grids…) se sont largement imprégnées de ces réalités depuis plus longtemps.
L’urgence climatique et la crise sanitaire sans précédent que nous venons de traverser ont renforcé la prise de conscience et la volonté de notre école centenaire de former des citoyennes et citoyens qui s’appuieront sur leur expertise technologique et leur esprit d’innovation pour devenir les actrices et acteurs de la transition énergétique et de l’INNOVATION RESPONSABLE.
La quête de sens est un moteur pour l’ingénieur responsable.
Depuis quelques années, toutes les études le démontrent, les moins de 30 ans, qu’ils soient lycéens, étudiants ou néo-salariés s’interrogent sur les raisons d’être de ce qu’ils font, feront et deviendront. Sur le sens qu’ils et elles entendent donner à leur existence.
Parfaitement consciente de ces changements, l’ESME a largement modifié sa formation dans cette perspective de renouveau sociétal et d’éco-responsabilité. A titre d’exemple, la Méthode de l’Ingénieur Responsable récemment mise en place dès la 1ère année du cycle préparatoire, s’inscrit dans la volonté de l’ESME d’exploiter le mode projet comme levier d’acquisition de connaissances, mais aussi comme moyen d’aborder concrètement la notion de responsabilité environnementale.
On n’est plus sur des évaluations classiques et des devoirs sur table, mais bien sûr de la méthodologie et un raisonnement responsable autour des sciences appliquées à la technique. Véronique Bonnet • Directrice Générale de l’ESME
ESME : L’ENTRETIEN DÉCOUVERTE
Véronique Bonnet, Directrice Générale de l’ESME, et Jeanne Tonda, en 1ere année de l’ESME Prépa intégrée, ont bien voulu répondre aux questions de Tonavenir.
Les techniques, procédés et technologies aptes à s’inscrire dans les enjeux de l’écologie et du développement durable évoluent rapidement. De quelle façon les formations proposées par l’ESME pourront-elles s’adapter, tenir compte de ces découvertes dans le cadre des programmes proposés ?
VÉRONIQUE BONNET • Le métier d’ingénieurs consiste à transformer les résultats de la recherche scientifiques et technologiques en solutions appliquées et industrialisables au bénéfice des Hommes et de la société.
Les écoles d’ingénieurs sont donc organisées pour intégrer continuellement les progrès de la recherche dans leur formation.
Avec plus de 115 années d’histoire, l’ESME a montré sa capacité à s’adapter et c’est en s’appuyant sur ce savoir-faire qu’elle intègre aujourd’hui les enjeux de la responsabilité sociale et du développement durable, notamment à travers son conseil de perfectionnement et son conseil scientifique. Par ailleurs l’école a adopté en juillet dernier le statut de société à mission, elle va donc aussi pouvoir compter sur son comité de mission, composé d’expert de ces sujets pour faire évoluer ses programmes.
La frontière entre pratiques réellement éco-responsables et « green washing » peut s’avérer ténue ; des leviers pédagogiques, voire éthiques, sont-ils prévus pour éviter cet écueil ?
L’ESME fait évoluer sa formation pour donner à ses élèves-ingénieur des compétences d’innovation responsable, qui se déclinent autour de 4 macro-compétences :
- identifier les enjeux,
- Évaluer l’impact,
- Concevoir selon un mode de conception régénératif
- organiser l’accompagnement des transitions.
En apprenant à nos étudiants à identifier les enjeux à mesurer l’impact social et environnemental d’un projet, nous pensons leur donner les armes pour éviter ces écueils.
Plusieurs écoles d’ingénieurs mettent en avant leur attachement à l’Écologie ; en quoi l’ESME est-elle différente de ses consœurs ? Qu’a-t-elle à offrir de plus aux lycéens qui s’interrogeraient sur le choix d’une formation à privilégier ?
Les méthodes pédagogiques mises en place dès la prépa pour leur faire découvrir les métiers de l’ingénieur (à travers le choix de 6 parcours d’ouverture) et les méthodes de l’innovation responsable (biomimétisme, créathon, projets bio-inspirés) sont des particularités de l’ESME qui peuvent amener à choisir notre école, pour des étudiants très intéressés par ces sujets qui ont envie de réaliser des projets concrets sur ces thématiques dès la première année de prépa.
Que conseiller à un élève de terminale qui se serait découvert une appétence pour l’ingénierie mais qui n’auraient pas opté pour des enseignements de spécialité scientifiques ?
De regarder nos formations de bachelors qui ont été conçus spécifiquement pour répondre à ces demandes et à ces profils.
Cours, projets, stages, vie étudiante… comment allez-vous gérer les incertitudes inhérentes au contexte sanitaire actuel ?
Nous privilégions le présentiel chaque fois que nous le pouvons mais nous avons également tiré les enseignements de la crise sanitaire que nous traversons et nous avons développé un ambitieux projet de digital learning, à l’échelle du groupe Ionis, qui nous permet de passer en distanciel lorsque c’est indispensable, mais également de proposer des activités pédagogiques innovantes à distance en nous appuyant sur des outils numériques adaptés.
Pourquoi avoir choisi l’ESME ?
JEANNE TONDA • J’ai choisi l’ESME car c’est l’une des rares écoles dans laquelle il est possible de tester plusieurs parcours d’ouverture, nous permettant de s’ouvrir à différents univers dès la prépa. C’est une école pluridisciplinaire qui apporte une nouvelle approche de l’apprentissage du métier d’ingénieur grâce à sa diversité et sa pédagogie (travaux dirigés, travaux pratiques, travaux de groupe).
Il est même possible de faire un double diplôme à l’étranger en dernière année d’études.
L’ESME m’a aussi charmé grâce à sa vie associative et étudiante qui comporte différentes associations (sportive, artistique, féministe…).
Quel parcours d’ouverture avez-vous choisi et pour quelles raisons ?
Pour ce semestre j’ai choisi le parcours design car j’ai une grande sensibilité pour l’art. En effet j’aime beaucoup le dessin et la photographie et lier projet scientifique et esthétisme me semblaient être intéressant. C’est lors d’une journée portes ouvertes de l’école que j’ai découvert le parcours design en discutant avec sa créatrice, j’ai été très emballée à la suite de cet échange mais j’aimerais aussi tester le parcours innovation pour de me donner plus de choix.
Avez-vous déjà des idées d’entreprises ou des secteurs d’activité au sein desquels vous souhaiterez travailler plus tard ?
Pour le moment ma vision de l’avenir reste très floue mais je pense m’orienter dans le design et de pourquoi pas créer ma propre entreprise pour une représentation plus écologique et égalitaire de la vie.