En France, les enjeux de l’orientation scolaire abordés par les responsables politiques de tous bords et les protagonistes du monde de l’Éducation sont un peu comme la plupart des sujets qui intéressent et touchent très concrètement les français tels que l’emploi, le pouvoir d’achat, la santé… : ils relèvent le plus souvent de conceptions théorisées, pour ne pas dire technocratiques. Et l’étude des solutions alternatives est toujours soumise à la (bonne) volonté des acteurs en présence et parfois évaluée à l’aune de la préservation des acquis de quelques castes protégées.
Conseillers en orientation Tonavenir.net : vade retro satana
Il arrive par exemple que certains organismes publics conditionnent leur présence à des salons d’orientation, sinon au bannissement pur et simple des conseillers privés en orientation du réseau Tonavenir.net, en tout cas à leur isolement géographique dans l’enceinte de la manifestation.
On ne sait trop si ces exigences sont inspirées par une sorte d’opposition dogmatique à tout ce qui touche au Privé ou si c’est la mise en concurrence (et donc la possibilité de comparer qui lui est attachée) d’un service gratuit et d’une prestation payante de conseil en orientation scolaire qui soucieraient les défenseurs de cette approche monopolistique.
Certains mauvais esprits avanceront que, peut-être, l’intérêt croissant pour les Conseillers d’orientation privés tels que ceux de Tonavenir.net tient à la qualité des méthodes développées et au niveau de satisfaction de celles et ceux qui y ont recours.
1 conseiller d’orientation scolaire pour environ 1600 élèves
D’autres tout autant mal intentionnés argueront que malgré une demande croissante d’accompagnement de la part des familles et avec la disparition progressive des COP et des CIO et des moyens publics mis à leur disposition, il ne faut pas s’étonner que des alternatives voient le jour.
Les plus extrémistes prétendront qu’avec 70% des jeunes étudiants qui changeraient d’orientation s’ils le pouvaient et 8 élèves de terminale sur 10 qui estiment avoir manqué d’informations pour choisir leur orientation (étude McKinsey – février 2014), il était temps d’envisager quelques aménagements.
Tous des odieux personnages qu’un rapport déposé en juillet 2015 à l’Assemblée Nationale au sujet des « liens entre le lycée et l’enseignement supérieur » est venu conforter.
Trop souvent le processus d’orientation est davantage le résultat d’exclusions successives que l’aboutissement de choix éclairés (…) L’objectif doit être d’amener les étudiants dans les formations où ils ont de réelles chances de réussir puis de s’insérer (…)
Dans leurs conclusions, ces incompétents insistent sur la nécessaire « refonte du processus d’orientation » comme condition de « réussite dans le supérieur ».
Fort heureusement, les garants d’un système qui a fait la preuve chiffrée de son inefficacité sont là pour nous guider, en usant au besoin de petits chantages synonymes de prise en otages des collégiens, des lycéens, des étudiants et de leurs familles.