Accueil > Le Mag > Pourquoi préparer l’épreuve de langue vivante de Sciences po ?

« Peut faire mieux ». Et encore, l’appréciation relève de l’euphémisme. Toutes les études le confirment : les français sont fort loins d’être fluent en langues vivantes. En anglais par exemple, les évaluations annuelles réalisées par Education First le démontrent : en 2015 la France s’est péniblement classée à la 37e place mondiale sur 70 pays testés, avec un niveau « Faible ». Et quand on la compare à ses voisins européens, elle se hisse pitoyablement à la 24e place… Sur 27. De piètres résultats que les enquêtes menées par la Commission Européenne ne démentent pas.

Réussir l’épreuve de langue d’une Grande école n’est pas une sinécure

Alors quand il s’agit de réussir les épreuves de langue vivante des concours des Grandes écoles, les questions affluent :

Suis-je prêt ? Comment progresser ? De quelle façon améliorer mon anglais, mon allemand, mon espagnol… ? À qui m’adresser ?

Plusieurs organismes proposent des séjours de langue de qualité. Avec des formules qui vont des cours de révision les plus simples aux programmes plus ou moins longs les plus sophistiqués : Summer camp, scolarité en high school, volontariat, School holiday… Chez tonavenir.net, il nous arrive régulièrement de recommander quelques uns de ces organismes avec lesquels nous avons noué des partenariats.

Il peut en revanche être un peu plus délicat de dénicher un programme qui tient compte des particularités des concours des Grandes écoles, voire des écoles post-bac. Préparations scientifiques, commerciales, littéraires, admissions parallèles… De nombreuses filières requièrent non seulement une bonne maîtrise de la langue vivante choisie, mais aussi une bonne connaissance des sujets et de l’actualité du pays correspondant. Par ailleurs, il est tout autant important d’avoir à l’esprit que chaque école vous évaluera sur des critères qui lui sont propres et qui sont très rarement précisés en amont.

Par conséquent, pour être en phase avec les attentes des écoles concernées, mieux vaut aborder simultanément l’ensemble des ces aspects.

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Pour se préparer efficacement à ces concours, un organisme est parvenu à sortir du lot. Née il y a plus de 40 ans, O.I.S.E. Études Linguistiques collectionne les labels, certifications et autres accréditations comme d’autres les diplômes : Unosel, SNAV, British Council, IELTS…

Le modèle novateur d’enseignement mis en place par O.I.S.E. s’inscrit dans la volonté de concilier efficience du processus d’apprentissage, personnalisation des cours, modernité des moyens d’enseignement exploités et optimisation régulière des centres de formation affiliés.

Un programme dédié à l’épreuve de langue vivante de Sciences Po et des IEP

Pour Sciences Po Paris comme pour les IEP de Province, le coefficient attribué à l’épreuve écrite de langue est moins élevé que pour les autres matières. Pour autant, il est vivement conseillé d’accorder une égale importance à cet examen afin de vous distinguer de vos camarades.

L’épreuve d’anglais illustre, quant à elle, le décalage entre le vocabulaire utilisé au lycée et celui attendu au concours. En 2014, l’essai portait sur le « welfare state » (Etat-providence). Un terme « jamais rencontré en classe de langue », assure Clément Harmegnies. De nombreux candidats ont été hors sujet. « “Welfare” était néanmoins un mot qu’ils auraient dû connaître en lisant l’actualité ! », s’agace dans son rapport le président du jury.

Source Le monde Campus

O.I.S.E. a développé un programme préparatoire spécifique pour les élèves de fin de première, de terminale et les étudiants Bac+1 qui s’apprêtent à passer l’épreuve de langue vivante du concours de Sciences Po dans l’une des 3 langues suivantes : anglais à Oxford, espagnol à Ségovie, allemand à Heidelberg.

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Actualisé chaque année afin de coller aux évolutions de ces concours, le dispositif développé est proposé sous la forme de stages d’une à deux semaines et scindé en 2 formules : cours particuliers ou cours en petits groupes de niveau homogène.

Afin d’en savoir un peu plus à propos de ces stages préparatoires aux épreuves de langue des Grandes écoles, nous avons d’abord sollicité David Addyman, responsable pédagogique des programmes Prépas O.I.S.E.

Puis, Lou Doquet, aujourd’hui étudiante en première année de droit et qui a suivi le programme Prepa Sciences Po de O.I.S.E. à Oxford, a accepté de répondre à nos questions.

Il existe de nombreux programmes linguistiques de préparation aux concours post-bac ou grandes écoles; quelles sont les spécificités de votre approche en la matière ?

Nous constatons que la majorité des étudiants ont une vision fondamentalement erronée de ce qui est demandé aux concours. Et en effet, les rapports de jury de chaque concours le confirment avec cette frustration palpable des examinateurs d’être face à des candidats qui manquent cruellement de connaissances sur le monde anglophone et qui se demandent comment créer des liens cohérents entre leurs arguments.

Les examinateurs se plaignent également des erreurs classiques à l’oral qui reviennent sans cesse et des traductions mot à mot du français à l’anglais, alors qu’avec un minimum de bon sens il est possible d’éviter la plupart d’entre elles. Dans les faits, les tournures de phrase et les structures grammaticales requises pour les examens écrits à Sciences Po sont souvent les mêmes, et une fois apprises, il est assez simple de les appliquer. Nous constatons que les étudiants ont tendance à maîtriser une proportion suffisante d’expressions et à corriger leurs erreurs récurrentes en quelques jours. Nous avons noté que les aspects purement linguistiques n’étaient que rarement à l’origine des faiblesses les plus importantes.

Un problème plus sérieux, et qui prend plus de temps à corriger, tient au manque de connaissances des étudiants sur l’actualité anglophone. Or c’est la finalité principale du concours : que les candidats montrent qu’ils sont des citoyens du monde connaissant la culture anglophone et capables d’apporter une contribution au débat qui soit intelligente et réfléchie (et non pas naïve et enfantine) à propos des problèmes clés de l’actualité (le racisme, la surveillance exercée par les Etats, le Brexit, le bilan d’Obama, le phénomène Trump, etc).

Compte-tenu de ces éléments, notre approche pédagogique tend à changer radicalement la vision que les candidats ont de l’examen : la langue est tout simplement le moyen pour le candidat d’exprimer ses idées et de montrer qu’il a les épaules et la maturité pour participer à la vie dans une grande école. Bien souvent, je vois des candidats qui échouent parce qu’ils pensent que l’épreuve teste leur niveau de langue. Inversement, un candidat qui a un anglais “moyen” mais qui est capable de montrer ce que les grandes écoles attendent a plus de chance d’être reçu. Plusieurs échanges avec des examinateurs et une lecture attentive des rapports de jury confirment cela.

À l’issue d’un stage de 2 semaines, vos élèves améliorent de 4 points sur 20 leurs résultats en langue vivante; sur quelles sources statistiques vous basez-vous pour parvenir à ce chiffre ?

En 2014, nos étudiants ont été évalués par une examinatrice qui corrige les copies d’un des plus grands concours. Elle a évalué les dissertations que des étudiants ont écrit pour nous le dimanche soir en arrivant en Angleterre, avant de commencer les cours et avant que nous ne leur donnions les premières clés. Elle a dans un second temps évalué les essais que ces mêmes étudiants ont écrit cinq jours plus tard, à la fin de leur séjour avec O.I.S.E. En moyenne, les étudiants ont amélioré leur note de 4 points et certains ont même obtenu 6 points de plus – et ce en 5 jours seulement. Donc en l’espace de deux semaines de cours, nous pouvons nous attendre à une amélioration moyenne supérieure à 4 points.

Pour qu’il soit efficient, le suivi personnalisé d’un stagiaire requiert au préalable une parfaite connaissance du Savoir à la fois académique et linguistique de l’étudiant; de quelle façon et à quel moment procédez-vous à l’évaluation de ce Savoir ?

Nous faisons en sorte d’obtenir autant d’informations que possible à propos du niveau de l’étudiant, et nous sommes toujours disponibles pour réaliser une session Skype si l’étudiant pense qu’il a un niveau particulièrement bas – ou élevé ! Comme nous le précisions dans la question précédente, nos étudiants sont invités à rédiger une dissertation quand ils arrivent en Angleterre le dimanche soir. C’est grâce à ce document que nous pouvons évaluer leur niveau.

Cela dit, encore une fois, le niveau d’anglais n’est pas déterminant pour les cours O.I.S.E. Deux raisons à cela. D’abord, chaque étudiant bénéficie d’un retour individualisé à propos de ses rédactions et de ses recherches (ils sont très fortement incités à aller chercher des informations sur internet et à lire les journaux en anglais). Ce qui signifie que les différences de niveau « linguistique » entre les étudiants ont moins d’importance; il peut y avoir des disparités dans une même classe. Ensuite, en raison de cette approche « contenu » que nous souhaitons privilégier en vue de la préparation aux concours, et parce que 99% des étudiants (ils le reconnaissent eux-même, et c’est confirmé par les examinateurs et notre expérience) ne sont pas préparés aux épreuves sous cet angle, le plus important est bien le niveau de culture générale.

Chez O.I.S.E. tous les étudiants débutent avec les connaissances de base. Cela étant dit, si un étudiant estime que son niveau ne correspond à son groupe, il y a toujours la possibilité de le changer de classe. 

Sauf erreur, la durée des stages proposée ne dépasse jamais 2 semaines; pourquoi ce choix ? Des programmes plus longs sont-ils envisageables quand par exemple le niveau de l’étudiant le nécessite ?

Il est effectivement possible pour les étudiants de rester plus longtemps, à fortiori quand parfois leur niveau le nécessite. Cependant, dans la plus grande majorité des cas, les étudiants rendent un travail proche du niveau requis par les examinateurs au bout de 8 ou 9 jours (ils ont 10 jours de cours avec nous en 2 semaines). Notre stratégie, qui consiste à responsabiliser les étudiants à propos de leurs erreurs et à leur montrer comment les identifier, montre rapidement des résultats. Nous remarquons que les erreurs récurrentes et les traductions mot à mot disparaissent, que les connaissances linguistiques « subconscientes » des étudiants se révèlent (connaissances qu’ils devraient avoir après tant d’année à l’école) et qu’ils sont bien plus performants.

Ensuite, il s’agit d’affiner les choses et de couvrir aussi largement que possible leur connaissance des sujets d’actualité majeurs, tout en leur permettant d’exprimer leurs idées et d’avoir une appréciation individuelle. Même quand les étudiants maîtrisent la méthodologie après 4 ou 5 jours, ils ont toujours besoin d’améliorer certains points, de muscler leur connaissances l’actualité et de retours personnalisés de notre part.

Pour quelles raisons avoir opté pour une prépa Sc Po chez O.I.S.E. ?

Ma grand-mère est professeur d’anglais en lycée et lorsqu’elle a su que je souhaitais préparer les concours de Sciences Po, elle m’a vivement recommandé de faire un stage chez O.I.S.E. qui était, d’après elle, un organisme très réputé. J’ai donc suivi ses conseils en choisissant d’intégrer le programme prépa Sciences Po Tutorial chez O.I.S.E.

Les bénéfices obtenus ont-ils été à la hauteur de la promesse ?

Avant de partir, j’étais sceptique quant aux bénéfices que pouvait apporter une prépa d’à peine une semaine pour des concours aussi exigeants que ceux des Instituts d’Études politiques français. Cependant, j’ai été agréablement surprise par ma semaine à Oxford. En effet, l’enseignement dispensé était largement à la hauteur des promesses qui m’avaient été faites et dépassait de loin mes espérances!

Selon toi, quels sont les 2 principaux points forts de ce programme ?

Je pense que cette prépa dans sa globalité est un atout majeur pour tout élève souhaitant préparer un concours, néanmoins, si je devais pointer deux principaux points fort de ce programme, ça serait l’exigence et la grande qualité de l’enseignement.